Vous trouverez ici de nombreuses réponses aux différentes questions qui nous sont posées régulièrement. Si vous en avez d'autres, n'hésitez pas à nous les adresser par mail à scm-bbc@orange.fr
Chez l’enfant comme chez l’adulte, tout accident qui affecte les dents est une urgence ! Quels sont les premiers soins et le suivi dans la durée ?
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QUE FAIRE EN CAS D’EXPULSION D’UNE DENT ?
1- Récupérer la dent en la prenant par l’extrémité.
2- Ne pas la nettoyer, ni gratter la racine.
3- Si cela est possible, replacer la dent dans son alvéole osseuse.
Si cela n’est pas envisageable :
> Mettre la dent directement dans la bouche du patient (sous la langue) en s’assurant qu’il ne va pas l’avaler, et cela sauf s’il est inconscient.
> Sinon la placer dans une solution de sérum physiologique ou dans du lait.
Il ne faut jamais conserver la dent dans de la glace ou dans de l’eau.
Traumatismes dentaires
FRACTURE D’UN MORCEAU DE DENT ET DE L’ÉMAIL
Traumatismes dentaires - 2
Suivre le même processus qu’avec une dent expulsée.
Si la pulpe dentaire n’est pas atteinte, le morceau fracturé pourrait être recollé.
Il doit être conservé dans la bouche de la personne ayant eu l’accident, ou bien dans du lait ou du sérum physiologique jusqu’à l’arrivée au cabinet ou aux urgences dentaires.
DÉPLACEMENT D’UNE DENT
> Une gouttière est conçue sur mesure à partir des empreintes dentaires.
> Il existe différents types de gouttières. La plus répandue permet de corriger les pathologies dues aux crispations involontaires et souvent incontrôlables des muscles de la mâchoire.
> Une fois la gouttière préparée, elle est réglée en bouche.
CHOC SANS EFFET VISIBLE IMMÉDIAT
Le patient doit néanmoins consulter et, si nécessaire, être suivi sur une durée d’un an. Un choc peut avoir des conséquences cachées, comme une petite fêlure, des lésions au niveau de la racine et de la pulpe dentaire (nerfs et vaisseaux qui irriguent la dent). Pendant cette période, une attention toute particulière sera apportée à la dentition : une douleur ou un changement de couleur de la dent seront des signaux d’alerte.
À SAVOIR
Lorsque la dent, ou son morceau, n’a pas été retrouvé ou n’est pas ré-implantable, des solutions de dentisterie
esthétique vous seront proposées (facette, implant…).
Si l’enfant est en période de croissance, une solution transitoire sera trouvée lui permettant de retrouver
l’aspect esthétique et de maintenir l’espace nécessaire au développement de sa mâchoire.
En cas de traumatisme causé par un tiers, nous pourrons vous établir un certificat de constatation qui pourra
éventuellement permettre une prise en charge des soins par l’assurance du responsable de l’accident.
VOUS VOYAGEZ EN AVION ?
Lors d’un voyage en avion, et particulièrement au décollage, l’air emprisonné dans une carie éventuelle (la carie formant une cavité au cœur de la dent) se dilate et comprime le nerf. Une douleur se manifeste, puis disparaît progressivement à l’arrivée.
Voyages et vacances - Conseils pratiques
VOUS PRÉVOYEZ DE FAIRE DE LA PLONGÉE SOUS-MARINE ?
Lors d’une descente sous l’eau, des incidents en liaison directe avec une rapide variation de pression (barotraumatismes) sont susceptibles de survenir.
> La douleur se produit en descendant
L’augmentation de la pression liée à la descente entraîne une diminution du volume de l’air contenu dans une dent lésée. La dent étant solide, sa paroi ne peut se modifier et c’est la dépression creusée qui génère cette douleur. Il est alors indispensable d’arrêter la plongée et de remonter à la surface.
> La douleur se produit en remontant (le plus fréquent)
Lors de la remontée, le phénomène est inverse: plus la pression diminue, plus le volume d’air infiltré dans une carie ou dans un amalgame en cours de descellement augmente.
Ce volume va se dilater et causer une douleur.
Il est conseillé de redescendre, si possible, jusqu’à une profondeur faisant cesser la douleur puis de remonter lentement en expirant profondément.
VOUS ALLEZ À LA MONTAGNE ?
Après une exposition au froid ou au vent, ou encore lorsque vous rentrez dans une pièce très chauffée alors que vous venez de l’extérieur, une douleur aiguë peut survenir brusquement. Il s’agit, le plus souvent, d’une carie non traitée ou en cours d’évolution silencieuse qui provoque cette « rage de dent » appelée pulpite.
Par ailleurs, les variations de pression que l’on subit en montagne lorsque l’on monte rapidement en altitude risquent aussi d’être à l’origine de douleurs dentaires.
À noter :
Le froid rend parfois une dent douloureuse même si elle est saine. L’obturation métallique d’une dent peut avoir un effet conducteur et augmenter la sensation de douleur.
À SAVOIR
Faites vérifier régulièrement l’état de vos dents, une à deux fois par an, afin de prévenir et traiter toute anomalie.
Avant un soin dentaire tel qu’une extraction, une pose d’implant… informez-nous d’un éventuel voyage en avion ou des sports que vous allez pratiquer.
Un souci dentaire survenant lorsque vous êtes à l’étranger peut très vite se compliquer en cas de problème de communication avec le praticien consulté.
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Que vous soyez en vacances ou en déplacement professionnel, nos fiches lexiques imprimables en anglais, allemand, espagnol et italien vous permettront de vous faire comprendre.
Vous pourrez ainsi décrire de manière précise les symptômes que vous ressentez et poser facilement vos questions.
- "Une urgence dentaire n’attend pas !"
Lexique dentaire à imprimer en anglais
Lexique dentaire à imprimer en allemand
Les caries dentaires affectent 60 à 90 % des enfants d’âge scolaire et la majorité des adultes. Mieux les comprendre permet de mieux les éviter !
UNE CARIE, C'EST QUOI ?
> La carie est une maladie infectieuse d’origine bactérienne qui détruit progressivement la dent par déminéralisation de ses tissus durs. Elle évolue toujours de l’extérieur vers l’intérieur de la dent en formant une cavité.
> Elle touche aussi bien les dents de lait de l’enfant que les dents définitives de l’adulte.
> Elle se développe par l’interaction de différents facteurs : les bactéries de la plaque dentaire, le terrain dentaire
(émail mince, mal minéralisé ou usé), l’alimentation et le temps.
La carie peut se manifester très tôt : les enfants peuvent avoir des caries dès l’apparition de leurs premières dents.
Caries et soins des caries
ÉVOLUTION DE LA CARIE
> La carie se caractérise par l’apparition d’une cavité à la surface de l’émail.
> Au fur et à mesure qu’elle progresse, cette cavité va se frayer un chemin vers l’intérieur de la dent jusqu’à atteindre le nerf. Les premiers signes pouvant révéler la présence d’une carie sont les douleurs au sucre, au froid ou au chaud.
> La carie évolue selon quatre stades : la destruction de l’émail, l’agression de la dentine, l’atteinte de la pulpe et enfin la formation d’un abcès.
LE TRAITEMENT DE L’INFECTION
> Pour soigner une carie, la dent est endormie (sauf si la carie est très superficielle) et la partie cariée retirée. Après cette première étape, la dent présente un espace creux qui doit être désinfecté afin de pouvoir la reconstituer à l’abri des microbes, évitant ainsi tout risque de récidive de la carie.
> Lorsque la carie n’est pas traitée à son début, on risque une rage de dents et le développement d’un abcès dentaire ou d’un kyste.
Le fluor renforce l’émail des dents. Un bon dosage permet de limiter le développement des caries.
Caries et soins des caries
À SAVOIR
Pour éviter les caries, il est nécessaire de se brosser les dents minutieusement dès le plus jeune âge (même lorsqu’il n’y a que des dents de lait en bouche).
Pour les jeunes enfants à partir de six ans, pensez au scellement de sillons des premières molaires définitives : c’est un excellent moyen de prévention contre l’apparition de caries sur ces dents.
Une dent déjà soignée n’est pas à l’abri d’une nouvelle carie. Et certaines caries se développent sans douleur.
Il est donc recommandé d’assurer une surveillance régulière.
Un abcès est une infection purulente qui provoque une vive douleur accompagnée de symptômes locaux (gonflement) ou généraux (fièvre).
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On distingue les abcès dentaires des abcès parodontaux.
LES ABCÈS D’ORIGINE DENTAIRE
> Le plus souvent, les abcès se produisent au bout de la racine d’une dent nécrosée, c’est-à-dire dont la pulpe est prématurément détruite.
> Cette nécrose peut être due à une grosse carie ou à un traumatisme (choc sur une dent).
> Les abcès dentaires peuvent aussi être dus à une fêlure ou une fracture de la racine de la dent.
Dans un premier temps, le traitement d’urgence consiste à prescrire des antibiotiques et des antalgiques. La dent devra ensuite être dévitalisée pour éviter la récidive.
Dans le cas d’une dent fracturée, la dent sera quasi systématiquement extraite.
Abcès
LES ABCÈS PARODONTAUX
Abcès
> Ce sont des infections aiguës de la gencive qui se manifestent, là aussi, par un gonflement avec élimination de pus à la pression. La dent peut être mobile et parfois même se déplacer légèrement.
> Le traitement d’urgence consiste à prescrire des antibiotiques et des antalgiques. L’abcès peut également être percé pour faire sortir tout le pus.
Une fois l’abcès disparu, un traitement parodontal devra être entrepris afin d’éviter une récidive.
À SAVOIR
Les antibiotiques qui vous sont prescrits en cas d’abcès font disparaître les symptômes en quelques jours.
Cela ne veut pas dire que la dent soit guérie.
Dans tous les cas, il faut impérativement compléter la prise d’antibiotiques par un traitement complet (extraction, dévitalisation ou traitement des gencives).
Un kyste dentaire se présente en général sous la forme d’une masse arrondie ou ovale située à la racine de la dent.
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Le kyste contient le plus souvent du liquide dont la production continue cause l’augmentation de son volume.
LES KYSTES D’ORIGINE INFECTIEUSE
Le kyste débute par une infection diffuse (présence de bactéries toxiques dans les racines de la dent) qui évolue en formant une poche. Le kyste peut grossir sans douleur et sans signes extérieurs.
Le kyste peut avoir comme origine un choc ayant nécrosé la dent, une carie non soignée, une couronne devenue non étanche ou un traitement de racines insuffisant.
Cette poche infectée génère habituellement du pus qui s’évacue par un petit bouton (une fistule) en provoquant un léger gonflement de la gencive.
Tant que les défenses immunitaires arrivent à circonscrire cette lésion, son évolution se fait chroniquement de façon asymptomatique.
On différencie le kyste du granulome qui est une masse inflammatoire composée de tissus mous, de petite taille et faisant souvent moins de 5 mm.
Kystes dentaires
QUELS SONT LES RISQUES ?
Au fil des ans, sans ressentir aucune douleur, la dent infectée va disséminer ses bactéries toxiques par la circulation sanguine dans tout l’organisme. Ce qui peut entraîner des complications nombreuses et potentiellement graves : sinusites, affections respiratoires, infection des prothèses articulaires, infections rénales, infections cardiaques.
Cette poche infectée produite par le kyste va grossir de plus en plus, aux dépens de l’os qui soutient la dent et des dents voisines. La dent finira par se déchausser et tomber. Les dents voisines pourront être contaminées à leur tour ainsi que les sinus, fosses nasales...
En l’absence de traitement, un abcès d’origine dentaire se développera avec des douleurs lancinantes, une gencive gonflée et une augmentation rapide du volume de la joue.
LE TRAITEMENT DES KYSTES
En cas de poussée infectieuse aiguë, l’abcès déclenché par le kyste doit être résorbé en urgence par des antibiotiques qui supprimeront momentanément les signes douloureux.
Après le traitement antibiotique, une intervention sous anesthésie locale permettra de retirer chirurgicalement la totalité de la poche kystique.
LES KYSTES D’ORIGINE NON INFECTIEUSE
Les kystes d’origine non infectieuses proviennent de la prolifération anormale de l’un des tissus constitutifs de l’organe dentaire.
Leur découverte est le plus souvent fortuite, au cours d’une radiographie faite pour une autre pathologie par exemple.
La majorité de ces kystes sont d’origine bénigne mais nécessitent une surveillance ou un traitement.
À SAVOIR
La cicatrisation d’un kyste dentaire est longue : elle varie entre 3 mois et 1 an en fonction de la taille du kyste.
Une maladie infectieuse inexpliquée doit faire penser à un kyste dentaire.
Douleurs au chaud, au froid, ou au brossage : comment soulager l’hypersensibilité dentaire ?
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QU’EST-CE QUE L’HYPERSENSIBILITÉ DENTAIRE ?
> Parmi les différents composants des dents que sont l’émail, le cément, la dentine et la pulpe, c’est l’émail qui permet de les protéger contre les réactions douloureuses au chaud, au froid, au sucre ou encore au toucher.
> Au niveau des collets (zone située entre la couronne et la racine), il est fréquent qu’une partie de dent non recouverte d’émail soit exposée sans protection dans la cavité buccale, ce qui entraîne une hypersensibilité et donc des douleurs plus ou moins importantes.
Hypersensibilité des dents
QUELLE EST L’ORIGINE DE L’HYPERSENSIBILITÉ ?
> Il existe deux causes principales à l’hypersensibilité dentaire. Elle peut être due à la fracture d’un morceau d’émail au collet de la dent ou à l’usure importante de l’émail liée à un brossage trop agressif.
Une récession de la gencive, entraînant la mise à nue d’une partie de la racine de la dent (la racine n’est pas recouverte d’émail), peut également être à l’origine de douleurs dentaires.
- "Les douleurs liées à l’hypersensibilité dentaire sont similaires à celles d’une carie, mais localisées sur l’ensemble de la dentition et non sur une dent précise."
Hypersensibilité des dents
TRAITEMENT DE L’HYPERSENSIBILITÉ
> L’hypersensibilité peut être traitée en procédant à la désensibilisation des collets de deux manières :
- Au cabinet dentaire, par application de produits spécifiques sur les zones sensibles.
- À domicile, par l’utilisation de dentifrices, gels et bains de bouche appropriés.
> Ces deux méthodes de traitements sont souvent mises en œuvre en parallèle.
> Dans certains cas, il est possible d’effectuer un recouvrement des collets par une greffe de gencive ou par la pose d’un matériau composite.
À SAVOIR
Il est important de ne pas négliger ce phénomène d’hypersensibilité au risque de voir apparaître des complications.
Si vous êtes concerné, n’hésitez pas à en parler à votre chirurgien-dentiste.
Certaines pathologies qui provoquent des régurgitations acides fréquentes (reflux gastro-œsophagiens, troubles du comportement alimentaire…) peuvent être à l’origine de l’hypersensibilité dentaire.
Pour prévenir cette affection, il est conseillé d’éviter la consommation d’aliments trop acides et d’adopter un brossage doux.
La dévitalisation consiste à retirer le nerf d’une dent lorsque celui-ci a été endommagé par une carie profonde, une fêlure ou un choc.
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POURQUOI DÉVITALISER UNE DENT ?
Une carie profonde ou un traumatisme (choc, dent cassée...) risque d’entraîner des lésions irréversibles au niveau du nerf de la dent. Le nerf ne peut plus guérir, la dent doit alors être dévitalisée.
Si elle n’est pas dévitalisée, l’infection finira par se propager le long de la racine jusqu’à l’os de la mâchoire, et provoquera un abcès.
Incisives, canines, prémolaires et molaires, toutes les dents peuvent être dévitalisées.
Dévitalisation
COMMENT DÉVITALISE-T-ON UNE DENT ?
La dévitalisation d’une dent se fait sous anesthésie locale.
L’intervention consiste à retirer complètement le nerf, à désinfecter l’intérieur des racines et à les obturer de façon étanche, selon trois étapes. La dent est ensuite consolidée.
> Étape 1 : une voie d’accès est ménagée à travers la dent pour accéder aux racines.
> Étape 2 : la longueur de chaque racine est déterminée avec précision. Les racines sont ensuite nettoyées et élargies à l’aide de petites limes puis désinfectées avec des antiseptiques.
> Étape 3 : l’obstruction des racines est effectuée de façon étanche afin d’éviter toute réinfection.
Dévitalisation
Dévitalisation
RECONSTITUTION DE LA DENT APRÈS DÉVITALISATION
> Une dent dévitalisée est souvent une dent délabrée, donc fragile. Pour la consolider, elle doit être reconstituée de façon adéquate. Ainsi, mettre une couronne sur une dent dévitalisée permet par exemple de sertir totalement ce qui reste de la dent et d’éviter qu’elle ne se fende.
> Si la dent est très abîmée, un appui radiculaire sera placé afin de renforcer le maintien de la couronne. Dans le cas où la dent est moins fragilisée ou moins sollicitée, une simple obturation pourra être envisagée.
> Les technologies contemporaines d’adhésion permettent d’effectuer une reconstitution adhésive en céramique (onlay), même sur une dent fortement délabrée, ce qui redonne à la dent ses caractéristiques esthétique et fonctionnelle. La fonction masticatoire de la dent dévitalisée sera ainsi rétablie.
LE COIFFAGE PULPAIRE, UNE ALTERNATIVE À LA DÉVITALISATION
> L’évolution des pratiques vers une médecine dentaire plus conservatrice oriente davantage les chirurgiens dentistes vers la préservation de la vitalité pulpaire quand cela est possible, on parle alors du coiffage pulpaire.
> Le coiffage pulpaire consiste à placer un biomatériau (généralement l’hydroxyde de calcium) au contact de la pulpe afin de la protéger, d’éviter le passage de bactéries vers le tissu pulpaire et de favoriser sa cicatrisation.
> Cette conservation pulpaire est d’autant plus importante que le patient est jeune.
Selon le cas et le contexte clinique, votre chirurgien-dentiste vous proposera le traitement le plus adapté et le plus conservateur possible.
À SAVOIR
Une dévitalisation provoque souvent une douleur passagère. Il existe une large gamme d’antalgiques pour la soulager.
Demandez conseil à votre chirurgien-dentiste.
Une dent dévitalisée est une dent fragilisée. Pour garder vos dents plus longtemps, prenez les devants et faites-les contrôler régulièrement afin d’intercepter les caries avant le stade de la dévitalisation.
Une dévitalisation doit en principe durer toute une vie mais, dans certains cas rares, elle a besoin d’être renouvelée.
Dans cette situation, la dent sera alors désobturée, désinfectée puis obturée de nouveau.
L’endodontie s’attache à la prévention, au diagnostic et au traitement des maladies de la pulpe dentaire.
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À l’intérieur de la dent se trouve la pulpe, constituée de vaisseaux sanguins et de nerfs. La pulpe s’étend de la couronne de la dent jusqu’à l’extrémité des racines, là où elle est en communication avec les tissus de la mâchoire.
QUAND DOIT-ON AVOIR RECOURS AU TRAITEMENT ENDODONTIQUE ?
Les maladies de l’endodonte se manifestent par une inflammation au niveau des canaux dentaires qui contiennent la pulpe.
Cette inflammation peut être légère, aiguë et irradiante (« rage de dents ») ou chronique.
Ce traitement est réalisé quand une dent ne peut plus être gardée vivante, parce qu’elle est nécrosée ou risque de le devenir.
Endodontie
LE TRAITEMENT ENDODONTIQUE
En premier lieu, une radiographie est effectuée permettant de visualiser la longueur et la forme des canaux à traiter.
Le traitement s’effectue ensuite sous anesthésie locale, en différentes étapes :
> Élimination des tissus infectés, ou susceptibles de l’être.
> Nettoyage des canaux et irrigation avec une solution désinfectante.
> Séchage du système canalaire.
> Obturation canalaire.
À l’issue du traitement la dent est reconstituée : avec une obturation si elle n’est pas trop délabrée ou avec une reconstitution prothétique. L’étanchéité obtenue permettra d’éviter que la dent ne soit recolonisée par des bactéries.
À SAVOIR
L’endodontie est souvent un recours afin d’éviter une extraction dentaire.
Les soins endodontiques peuvent être précédés ou accompagnés de traitements par antibiotiques.
Les traitements endodontiques s’effectuent dans tous les cabinets dentaires. Toutefois, des circonstances particulières ou des cas complexes peuvent inciter votre praticien à déléguer ce soin à un spécialiste.
Une dent dévitalisée et soignée peut s’infecter et nécessiter une reprise du traitement de la racine ou « retraitement endodontique ».
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Des signes douloureux se font sentir. Le but alors est d’assainir, de désinfecter et étanchéifier les racines.
Ce traitement nécessitera de déposer les éléments prothétiques déjà posés (couronne, pilier…) et de les reconstruire.
POURQUOI REPRENDRE UN TRAITEMENT DE RACINES ?
> Le traitement de racines n’a pas pu aller jusqu’au bout de celles-ci.
> Une racine peut cacher un canal supplémentaire inaccessible ou invisible.
> Une infection à l’extrémité de la racine s’est produite malgré la dévitalisation.
> Une couronne est à changer et le traitement endodontique de la dent ne paraît pas satisfaisant, même si la dent n’est pas sensible.
> Il existe une douleur chronique à la pression.
Retraitement endodontique
QUELLE EN SONT LES ÉTAPES ?
Retraitement endodontique
Refaire un traitement endodontique est une intervention minutieuse. En fonction des situations cliniques, le retraitement est plus ou moins long et complexe.
> Dépose du travail existant : couronne, tenon (pivot), inlay-core (pilier).
> Désobturation du précédent traitement de racines : il faut ramollir et nettoyer l’ancien ciment restant dans les canaux.
> Accès aux canaux supplémentaires s’ils ont été repérés.
> Nouvelle obturation : une fois bien nettoyé et désinfecté, le canal à l’intérieur de la racine est obturé à l’aide d’une pâte étanche.
> Nouvelle reconstruction prothétique. Il est en effet indispensable d’effectuer une restauration pour l’équilibre de la mâchoire.
À SAVOIR
Le bon état des racines constitue la base d’une reconstruction prothétique solide.
Il arrive parfois que la reprise de traitement ne soit pas possible. Une solution alternative vous sera alors proposée.
Les prothèses dentaires permettent de restaurer ou de remplacer une ou plusieurs dents. Comment bien les choisir ?
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L’EMPREINTE DENTAIRE
> L’empreinte est la phase préalable à la réalisation de la prothèse dentaire qui sera fabriquée sur-mesure par le prothésiste, selon les prescriptions de votre chirurgien-dentiste. La prise d’empreinte peut être réalisée de manière numérique ou obtenue au moyen d’une pâte spécifique.
Dans certains cas, plusieurs empreintes sont nécessaires.
> Avant la pose de la prothèse définitive, vous bénéficierez d’une prothèse transitoire amovible ou fixe afin de protéger la dent et de conserver votre sourire.
"Le choix d’une prothèse dentaire dépend de l’état de la ou des dents concernées, de vos gencives, de votre santé bucco-dentaire, de vos choix esthétiques, mais aussi de votre mode de vie."
Différents types de prothèses dentaires
LES PROTHÈSES DENTAIRES FIXÉES AUX DENTS
Différents types de prothèses dentaires
Une dent abîmée peut être reconstruite avec des prothèses dentaires fixes.
Il en existe plusieurs types utilisés selon les besoins :
> La couronne dentaire prothétique permet de remplacer l’ensemble de la partie visible de la dent. Elle recouvre alors toute la dent et la consolide.
> L’inlay permet de remplacer une petite partie interne de la dent. On pourra également utiliser l’onlay qui est une couronne dentaire partielle, posée sur la partie externe de la dent.
> Lorsqu’il manque une ou plusieurs dents, elles peuvent être remplacées par un bridge (ou pont dentaire) fixé aux dents voisines par un onlay ou une couronne.
> Une prothèse dentaire transitoire vous sera proposée afin que la dent soit protégée.
LES PROTHÈSES DENTAIRES AMOVIBLES
> Les prothèses dentaires amovibles peuvent être retirées selon vos besoins. Partielles ou totales, elles sont réalisées en fonction des besoins du patient et du nombre de dents à remplacer.
> Ainsi, une prothèse dentaire amovible partielle ne remplace qu’une ou plusieurs dents. Elle prend appui sur la gencive et sur les dents restantes.
> La prothèse dentaire amovible complète va remplacer la totalité des dents de la mâchoire ; elle s’appuie simplement sur la gencive.
> Le choix de la prothèse dépend du nombre de dents à remplacer et des matériaux utilisés.
Différents types de prothèses dentaires
LES PROTHÈSES COMBINÉES
On parle d’une prothèse combinée si la prothèse est constituée d’une partie fixe et d’une partie amovible. La partie amovible sur plaque métallique, remplaçant la ou les dents manquantes, est reliée aux dents restantes à l’aide d’un élément d’ancrage : attachement, crochet, couronne télescopique...
Ces prothèses sont généralement utilisées chez les patients pour qui l’implantation ne peut être réalisée ou qui ne peuvent prendre en charge les frais d’intervention des implants.
LES PROTHÈSES DENTAIRES SUR IMPLANTS
Différents types de prothèses dentaires
Il existe deux types de prothèses sur implants qui peuvent être proposées au patient :
> les prothèses dentaires fixes qui sont des couronnes dentaires ou des bridges directement vissés ou scellés sur les implants dentaires.
> les prothèses dentaires amovibles sur implants : ce sont des prothèses partielles ou complètes, stabilisées au moyen de systèmes d’attaches qui ressemblent souvent à de petits boutons-pression.
À SAVOIR
Que vous ayez une prothèse fixe ou amovible, il est nécessaire d’adopter une hygiène dentaire rigoureuse.
Les prothèses amovibles doivent être retirées et nettoyées après chaque repas, et la bouche rincée.
Selon l’état de la dent il sera effectué :
Un inlay s’il faut remplacer une partie de la dent, un onlay qui est une couronne dentaire partielle
Une couronne dentaire, qui recouvre toute la dent et la consolide
Un bridge, lorsqu’il manque une ou plusieurs dents
Pendant très longtemps les matériaux de base du praticien et du prothésiste ont été les métaux. Le développement des céramiques dentaires permet d’utiliser des matériaux aptes à simuler l’aspect naturel des dents et supprime, dans un certain nombre de cas, les armatures métalliques.
Il est possible maintenant de fabriquer des inlays et des onlays en résine composite ou en céramique, qui reproduisent de façon exacte la teinte et la forme de vos dents.
Elle est composée d’une coque en métal recouverte d’une céramique de la même couleur que celle de la dent. Avec un long recul dans son utilisation on lui reconnaît une haute stabilité.
Elle présente un aspect un peu opaque. L’infrastructure métallique risque de transparaître au fil du temps du fait de la rétraction des gencives.
Avec un noyau à base d’alumine ou de zircone, elle est recouverte d’une céramique cosmétique de la même couleur que celle de la dent. C’est donc une couronne dentaire sans métal. Sa composition, qui n’absorbe pas la lumière, permet de retrouver l’aspect translucide d’une dent naturelle.
Spécificités :
Sa très grande biocompatibilité et son importante résistance mécanique en font un matériau de choix.
Sa conception et sa fabrication font appel à des technologies très évoluées.
Le remboursement par l’Assurance maladie est de 70% de la base de remboursement appelée BR.
Le reste à charge dépend du contrat souscrit auprès de l’organisme complémentaire. N’hésitez pas à poser la question à votre Mutuelle avant de débuter les soins.
N.B. Les différences d’honoraires entre une couronne céramo-métallique et une couronne céramo-céramique sont dues au protocole de fabrication plus complexe du tout céramique.
A lire aussi : Les inlays et les onlays : une alternative au plombage et Les bridges
Une couronne permet de reconstruire une dent très délabrée, dévitalisée ou non. Son choix s’effectuera en fonction de la qualité et du résultat esthétique attendu.
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QU'EST-CE QU'UNE COURONNE DENTAIRE ?
Les couronnes dentaires viennent au secours des patients affichant des dents très abîmées nécessitant une reconstruction.
Il s’agit de « chapeaux » qui vont sertir le moignon de dent restant pour le consolider, rétablir la forme, l’esthétique et la fonction des dents.
- "Le choix de votre couronne dentaire sera réalisé en fonction de la qualité requise, du rendu esthétique attendu et du budget envisagé."
Couronnes dentaires
RÉALISATION D’UNE COURONNE DENTAIRE PROTHÉTIQUE
Couronnes dentaires
> En premier lieu, la dent est préparée et une couronne transitoire en résine est mise en place. En cas de dent dévitalisée et fortement délabrée, un tenon peut être placé dans la dent, soit directement, soit en passant par une empreinte de l’intérieur de la racine.
> Une empreinte de la dent sera prise et envoyée au prothésiste afin qu’il réalise la couronne dentaire selon le choix retenu.
> Pour finir, il convient de procéder aux essais et aux ajustements nécessaires à la pose de la couronne définitive.
- "Le travail du prothésiste est accompli en collaboration étroite avec le cabinet dentaire. Les finitions sont réalisées avec une précision et une minutie extrêmes. "
Couronnes dentaires
LA COURONNE DENTAIRE EN RÉSINE OU LA COURONNE DENTAIRE TRANSITOIRE
Pour protéger la dent pendant les étapes de conception et de réalisation de la couronne définitive, le patient bénéficie d’une couronne transitoire en résine. Cette couronne provisoire a une durée de vie limitée. Veillez à anticiper vos rendez-vous pour la pose de la couronne définitive.
LES TROIS TYPES DE COURONNES DÉFINITIVES
> La couronne dentaire métallique est la moins esthétique. Elle reste néanmoins une prothèse dentaire d’excellente qualité. Le métal utilisé doit être choisi de façon judicieuse.
> La couronne dentaire céramo-métallique est constituée d’une coque en métal recouverte d’une céramique qui a la même couleur que les dents. La présence de métal sous la céramique ne permet pas d’obtenir le même degré de translucidité que les dents naturelles, ce qui peut donner un aspect opaque à la couronne.
> La couronne dentaire tout céramique fait appel à des procédés de conception très évolués. Elle est constituée d’une armature en céramique extrêmement résistante, recouverte d’une céramique cosmétique de même couleur que les dents. Ces couronnes dentaires sans métal ont un excellent rendu esthétique et une biocompatibilité supérieure à celle des autres couronnes.
À SAVOIR
Une dent couronnée doit être contrôlée régulièrement afin d’intercepter un éventuel début de carie au niveau du joint entre la couronne et la dent.
Pour préserver votre couronne, évitez de mâcher des aliments trop durs, ou de mastiquer un objet tel qu’un crayon ou un stylo. Ce conseil doit d’autant plus s’appliquer pour les couronnes en céramique.
Après la pose d’une couronne, l’hygiène dentaire doit être encore plus minutieuse qu’avant, avec notamment le passage d’un fil dentaire et/ou d’une brossette interdentaire en complément du brossage.
Cette couronne tout céramique comporte un noyau à base d’alumine ou de zircone recouvert d’une céramique esthétique.
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SPÉCIFICITÉS
La zircone est un matériau capable de résister à l’usure comme au temps et sa transparence s’apparente à celle de la dent naturelle, avec les qualités suivantes :
> Très grande biocompatibilité : pas d’allergie liée au métal, pas d’interaction avec d’autres matériaux de restauration.
> Résistance et stabilité dans le long terme.
> Qualités mécaniques importantes permettant la réalisation de couronnes unitaires mais également de bridges de petites étendues.
> Aucune transition visible au niveau du rebord de la gencive
(pas de liséré grisâtre apparaissant à sa base).
Couronne dentaire céramique
CONCEPTION ET FABRICATION
Couronne dentaire céramique
> Des procédés évolués utilisant la CFAO (Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur) sont utilisés.
> Le moulage de vos empreintes est scanné pour être transformé en données numériques. Ces données sont ensuite envoyées à un logiciel de CAO permettant de visualiser vos empreintes en 3D et de concevoir le noyau de la future couronne.
> Ces éléments sont ensuite traités par une machine-outil qui fraise un bloc de céramique pour la réalisation de la chape de la couronne.
> Enfin, le prothésiste dentaire recouvre cette base d’une céramique cosmétique afin de réaliser une dent ayant la forme et la teinte de vos dents naturelles.
À SAVOIR
La zircone est le nom commun de l’oxyde de zirconium.
La zircone s’est imposée comme matériau d’avenir dans les restaurations dentaires.
Les inlays et les onlays sont des pièces prothétiques qui reconstituent la partie très abîmée d’une dent cariée.
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L’inlay ou l’onlay est une pièce réalisée sur mesure, mise en place par votre dentiste pour permettre la réparation d’une dent.
Confectionnée par le prothésiste (en céramique ou en composite), elle reconstitue, à l’identique, la teinte et la forme de la partie de la dent abîmée. Elle peut avoir 1, 2 ou 3 faces en fonction de sa taille et de sa position.
- "Avec l’inlay ou l'onlay, la dent retrouve son aspect d’origine, sa capacité de mastication et sa fonction."
Inlay Onlay
QUELLE DIFFÉRENCE ?
On parle d’inlay lorsque la cavité à combler se trouve à l’intérieur de la dent et d’onlay lorsque la cavité englobe une ou plusieurs parois.
L’inlay permet de reconstruire la partie interne de la dent, c’est-à-dire sa partie invisible. Il s’adapte parfaitement à la forme de la dent afin d’obtenir une restauration de grande qualité.
L’onlay reconstruit la pointe et le sommet de la dent c’est-à-dire sa partie visible. Il permet ainsi de réparer esthétiquement la dent en recouvrant la partie cassée.
QUAND UTILISER LES INLAYS OU ONLAYS ?
Les inlays ou onlays sont utilisés pour des obturations de volume important ne permettant pas une restauration classique. Ils sont indiqués lorsque la résistance mécanique et/ou la surface d'appui sont insuffisantes.
Dès que le volume d’une carie devient important, votre chirurgien-dentiste jugera de l’intérêt d’un inlay ou d’un onlay.
Inlay Onlay
TECHNIQUE DE RÉALISATION
> Première séance : la dent est nettoyée et la cavité qui accueillera l’inlay ou l’onlay est alors préparée. Une empreinte dentaire est ensuite réalisée et envoyée au laboratoire avec les références de teinte. L’inlay ou l’onlay sera fabriqué en un monobloc qui s’insère parfaitement dans la cavité comme un morceau de puzzle.
> Deuxième séance : l’inlay ou onlay est posé et collé dans la cavité de la dent.
Contrairement aux obturations classiques, les inlays ou onlays n’exercent pas de pression sur les parois dentaires restantes (pas de risque de fracture). Les nouvelles techniques permettent d’élaborer des inlays invisibles, résistants et imperméables aux bactéries.
À SAVOIR
L’inlay et l’onlay peuvent présenter 1, 2 ou 3 faces. Désormais, l’Assurance Maladie prend en charge une part plus importante dans le remboursement des inlays et onlays 3 faces.
Un inlay-core est un dispositif prothétique qui permet de reconstruire la partie visible de la dent et qui servira de support pour la mise en place d’une couronne.
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Dans le cas de dents très abîmées (carie importante, fracture) il est parfois impossible de poser une couronne sur le fragment de dent qui subsiste.
Pour consolider la dent, un inlay-core est alors réalisé. C’est une pièce métallique ancrée dans la ou les racines de la dent, et dont la partie supérieure servira de support à la future couronne.
De ce fait l’inlay-core est aussi appelé « faux-moignon ».
La décision de faire appel à un inlay-core ne sera prise qu’après un examen clinique (position de la dent, état parodontal…) et un examen radiologique.
PRINCIPALES INDICATIONS
L’inlay-core est indiqué chaque fois que toute autre restauration classique s’avère insuffisante, soit en terme de résistance mécanique soit en terme de surface d’appui.
Renforcement ou reconstitution d’une dent à couronner
Traitement d’une dent servant de pilier à un bridge (nécessité d’un ancrage fort)
Mauvaise occlusion (contact entre les deux mâchoires) et pression mal répartie
Malpositions dentaires
La pose d’un inlay-core nécessite la dévitalisation préalable de la dent.
Un traitement approprié élimine la pulpe dentaire restante et prépare les canaux à recevoir le pivot de l’inlay-core.
Pose de couronne sur inlay-core
Une fois l’inlay-core posé, une empreinte de l’ensemble est prise permettant la confection sur mesure de la couronne par le prothésiste. Elle est ensuite scellée comme si elle était placée sur une dent avec une reconstitution « simple ».
En plus d’une forte résistance à la pression masticatoire, l’inlay-core permet d’obtenir une bonne étanchéité au niveau de l’obturation des canaux. Par ailleurs il assure une solide jonction entre la racine et la couronne.
Comme tout matériau placé dans la bouche, l’inlay-core peut être réalisé en métal précieux.
L’alliage nickel-chrome est proscrit afin d’éviter les problèmes de corrosion et d’allergie. Si nécessaire il peut être fait en céramique (zirconium).
A consulter : Les bridges et ponts dentaires
A lire aussi : Les couronnes dentaires
Un bridge est une prothèse fixe permettant de remplacer une ou plusieurs dents en s’appuyant sur les dents adjacentes.
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QU’EST-CE QU’UN BRIDGE ?
> « Pont » en anglais, le bridge utilise les dents voisines comme des piliers sur lesquels il est scellé ou collé.
> Il existe plusieurs sortes de bridge, indiqués en fonction de l’édentation : les plus fréquents sont les bridges collés et les bridges conventionnels.
> Les bridges peuvent être en métal, en céramo-métallique ou entièrement en céramique, selon les cas. Ils sont réalisés par le prothésiste dentaire et posés par votre chirurgien-dentiste.
Extraction dent
LES BRIDGES COLLÉS
Bridges et ponts dentaires
> Les bridges collés permettent le remplacement d’une seule dent (voire de deux, dans certains cas) en s’appuyant sur les dents adjacentes au moyen d’ailettes métalliques collées.
> Ils sont généralement utilisés pour remplacer une dent antérieure.
> Lorsque la pose de ce bridge est possible, c’est une solution très esthétique et peu délabrante pour les dents voisines sur lesquelles on prend ancrage.
> La dent prothétique peut être en métal ou recouverte de céramique. En revanche, les ailettes ne peuvent pas être recouvertes de céramique. Elles sont donc de couleur métallique, mais en général non visibles ou très discrètes.
Bridge
LES BRIDGES CONVENTIONNELS
> Pour ce type de bridge, l’ancrage sur les dents bordant l’édentement se fait le plus souvent au moyen de couronnes dentaires et parfois d’inlays ou onlays. Comme pour les couronnes dentaires, les éléments du bridge peuvent être métalliques, céramo-métalliques ou entièrement en céramique (dans certains cas seulement).
> Les dents qui bordent la dent manquante sont préparées pour recevoir le bridge.
L’IMPLANT REMPLACE PROGRESSIVEMENT LE BRIDGE
> Le bridge et l’implant sont deux techniques fréquemment utilisées pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes.
Néanmoins, avec l’avènement des prothèses dentaires sur implants, le nombre de bridges effectués tend à diminuer.
En effet, lorsqu’un bridge est réalisé, les dents qui le supportent doivent être préparées et ensuite supporter la charge des dents remplacées.
> Avec les implants, on ne touche pas aux dents voisines et les forces de mastication sont prises en charge par les implants. Ils préservent ainsi l’avenir des dents voisines et de l’os alvéolaire qui les soutient.
À SAVOIR
Les bridges doivent être contrôlés très régulièrement pour dépister un éventuel début de carie au niveau des ancrages, mais également pour détecter une possible souffrance des dents supports due à l’augmentation des forces à leur niveau.
Une bonne hygiène bucco-dentaire est fortement recommandée. Il est important d’effectuer un brossage deux fois par jour pendant deux minutes sur vos dents naturelles, ainsi que sur votre bridge. Utilisez les brossettes interdentaires et/ou le fil dentaire pour parfaire votre brossage.
Une prothèse amovible partielle remplace les dents manquantes. Elle est dite partielle lorsque des dents demeurent sur les arcades dentaires.
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LES PROTHÈSES PARTIELLES ENTIÈREMENT EN RÉSINE
> Grâce à une empreinte réalisée au cabinet, le prothésiste réalise une plaque en résine rose dans laquelle sont intégrées des dents artificielles en résine ou en céramique.
> Des attaches sont positionnées de façon stratégique au niveau de la prothèse pour la stabiliser et la retenir pendant la mastication et l’élocution.
> L’appareil s’appuie uniquement sur les gencives.
> Ces prothèses en résine sont faciles et rapides à réaliser.
Elles sont également moins onéreuses.
> Aujourd’hui, elles sont surtout utilisées comme appareils transitoires.
Prothèses amovibles partielles
LES PROTHÈSES PARTIELLES À CHÂSSIS MÉTALLIQUE (OU STELLITE)
Ce sont des appareils plus élaborés, qui permettent de mieux préserver la gencive et les dents restantes.
> En général, deux empreintes successives sont nécessaires, à l’issue desquelles le prothésiste réalise une armature métallique. Elle s’apparente à un squelette qui sert d’échafaudage pour le soutien de la résine rose et des dents artificielles.
> Grâce au châssis métallique, ces prothèses peuvent s’appuyer non seulement sur la gencive mais aussi sur les dents, ce qui répartit mieux les forces.
> Les dents naturelles restantes, en contact avec les crochets, peuvent être légèrement préparées pour stabiliser l’appareil, voire couronnées si elles sont fragiles.
FIXATION DE LA PROTHÈSE
Prothèses amovibles partielles
Certains crochets situés sur les dents de devant peuvent être disgracieux. Il est possible de placer des éléments plus esthétiques ou bien d’utiliser des systèmes appelés « attachements », qui permettent de les supprimer tout en garantissant la stabilité de l’appareil.
À SAVOIR
Si vous portez une prothèse amovible partielle pour la première fois, il vous faudra éventuellement un peu de temps pour vous y habituer.
Nous sommes là pour vous conseiller et pour faire les réglages destinés à améliorer votre confort.
Les prothèses amovibles complètes permettent de remplacer l’ensemble des dents sur une ou les deux mâchoires. Elles peuvent être insérées et enlevées à volonté.
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TYPES DE PROTHÈSES
> La prothèse amovible complète traditionnelle appuyée sur les gencives et os de la mâchoire.
> La prothèse amovible complète stabilisée par sa fixation sur des implants prévus à cet effet.
La réalisation de prothèses amovibles complètes nécessite une succession d’étapes d’une grande précision. Deux empreintes ou plus sont nécessaires pour enregistrer de façon très précise la position de la gencive, de la langue, des lèvres et des joues.
La prothèse, en résine acrylique, sera ensuite réalisée par un prothésiste.
Protheses amovibles completes
STABILISATION DES PROTHÈSES AMOVIBLES COMPLÈTES
Prothèses amovibles complètes
Prothèse traditionnelle
L’adhésion de la prothèse s’effectue sur les tissus de la bouche par un effet naturel de « ventouse », complété éventuellement avec une colle ou une résine spécifique.
En cas de perte de stabilité, un « rebasage » permettra de combler les espaces libres entre la prothèse et la gencive.
Prothèse fixée sur implants
> La prothèse est fixée avec un dispositif de 2 ou 4 implants.
> La tenue de la prothèse est assurée à la fois par les tissus de la bouche et par les implants.
> Les systèmes d’attachement aux implants peuvent être :
- un dispositif de boutons-pressions clipsés directement sur les implants dentaires ;
- ou une barre intermédiaire assurant la contention des piliers et la tenue de la prothèse.
Cette solution apporte au patient confort et fiabilité dans le dispositif, en particulier pour la mastication et l’élocution.
SUIVI ET ENTRETIEN DES PROTHÈSES COMPLÈTES
En fonction du type de prothèse, un certain nombre de réglages sont à prévoir.
En cas de douleur légère, appliquez un gel antalgique et antiseptique.
Si vous ressentez une douleur plus forte, prenez rendez-vous et portez l’appareil quelques heures avant la consultation afin de bien identifier l’endroit à retoucher.
À SAVOIR
Une période d’adaptation est nécessaire mais l’appareil s’ajustera complètement à votre bouche.
Les prothèses nécessitent des soins tout aussi minutieux que les dents naturelles.
Un contrôle régulier est indispensable pour vérifier l’état de vos gencives et l’adaptation de votre prothèse.
Les premiers temps avec votre prothèse amovible : adoptez les bons réflexes pour faciliter la période d'adaptation.
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LES PREMIERS JOURS
L’appareil peut paraître volumineux, irritant ou instable. Nous vous recommandons donc, dès le début, de le porter aussi souvent que possible afin que l’adaptation puisse se faire dans de brefs délais.
Vous ressentez une gêne pour vous alimenter ou maintenir une bonne élocution ?
> Mâchez lentement et par petites quantités. Évitez les aliments qui contiennent des pépins et des graines. Parlez à voix haute pour prendre confiance dans votre élocution.
> N’hésitez pas à nous signaler des désagréments afin que nous mettions en place les meilleures solutions de confort.
Au bout de quelque temps, l’appareil se fera oublier
Bien vivre avec une prothèse amovible
LES RÉGLAGES
Pendant les semaines qui suivent la pose, des réglages successifs devront être réalisés au cabinet afin d’assurer une bonne adaptation de l’appareil à votre mâchoire et à votre bouche.
L’ENTRETIEN
Bien vivre avec une prothèse amovible
> L’appareil doit être nettoyé au moins deux fois par jour après les repas, à l’aide d’une brosse dure (réservée à cet usage) avec du savon ou un produit spécifique pour qu’il ne reste aucun dépôt. Les dents restantes doivent également être brossées, ainsi que la gencive sur laquelle la prothèse s’appuie.
> Si la prothèse n’est pas portée la nuit, il est plus hygiénique de la laisser au sec que de la faire tremper dans un verre d’eau. Si votre prothèse est restée au sec pendant la nuit, vous pouvez l’humidifier à l’eau tiède avant de la remettre en bouche.
> Il existe également des produits nettoyants, efficaces durant la nuit, qui assurent la pérennité de l’appareil.
Bien vivre avec une prothèse amovible
À SAVOIR
Les prothèses dentaires sont soumises à une usure importante. En outre, au fur et à mesure des années, la morphologie de votre mâchoire va changer, la gencive et l’os vont se modifier. C’est pourquoi, il est recommandé de faire régulièrement vérifier vos prothèses.
Pour un confort optimal, il est de temps en temps nécessaire de « rebaser » la prothèse, c’est-à-dire de la réadapter en la « rechargeant » en résine.
Parfois, il sera préférable de la faire refaire.
De 6 mois à 6 ans environ, les enfants n'ont que des dents de lait. Vers 14 ans, les dents définitives sont présentes, sauf les dents de sagesse.
Chez l’enfant, la dentition est constituée de 20 dents de lait :
8 incisives
4 canines
8 molaires de lait
Elles commencent à percer autour de 6 mois.
Vers l’âge de six ans, les dents de lait tombent progressivement et les dents définitives font leur apparition.
La dentition définitive des adultes est constituée de 32 dents pour la plupart :
8 incisives
4 canines
8 prémolaires
12 molaires, dont les 4 dents de sagesse (à partir de 18 ans).
Chez l’adulte, les 4 incisives qui ont un bord droit servent à attraper les aliments et à les couper. Les 2 canines qui présentent une pointe permettent de déchiqueter les aliments.
Les 4 prémolaires et les 6 molaires sont constituées de plusieurs pointes. Ce sont des dents volumineuses qui permettent d’écraser les aliments. En principe, les incisives et les canines présentent une seule racine alors que les prémolaires et les molaires en présentent plusieurs.
Les dents de sagesse peuvent parfois s’infecter ou provoquer des dégâts sur d’autres dents. Dans ce cas, il est parfois préférable de les extraire. Un contrôle régulier au cabinet permettra d’évaluer votre situation.
Chez l’enfant, il est nécessaire de prendre soin de ses dents de lait même si elles sont destinées à tomber. Les bonnes habitudes alimentaires et de brossage doivent commencer dès l’apparition des premières dents.
Parfois, une dent de lait tombe mais n'est pas remplacée, ou elle reste en bouche car la dent définitive n'arrive pas. On parle alors d'agénésie dentaire. Elle peut concerner une ou plusieurs dents. Parlez-en à votre chirurgien-dentiste qui établira un diagnostic complet à l’aide d’une radiographie.
Êtes-vous concerné par les apnées du sommeil, c’est-à-dire la répétition d’obstructions respiratoires entraînant des micro-réveils nocturnes ?
PENDANT LE SOMMEIL
Ronflez-vous habituellement ?
Avez-vous des réveils en sursaut ou l’impression d’étouffer ?
Votre entourage a-t-il constaté des arrêts respiratoires ?
AU RÉVEIL
Vous réveillez-vous fatigué le matin ?
Ressentez-vous une somnolence ou un manque d’énergie ?
Souffrez-vous de maux de tête ?
Avez-vous des problèmes de concentration ?
VOTRE SANTÉ
Êtes-vous en surpoids ?
Souffrez-vous d’hypertension ?
Ressentez-vous des troubles de l’humeur, de l’irritabilité ?
Êtes-vous suivi pour de l’hypertension ?
Avez-vous des troubles cardiaques ?
Si vous souffrez de plusieurs de ces symptômes, n’hésitez pas à en parler à votre praticien.
En effet, la recherche clinique montre un lien étroit entre le Syndrome d’Apnées du Sommeil et d’autres pathologies chroniques graves telles que l’hypertension, les maladies cardiaques, le diabète et l’obésité.
À SAVOIR
Le Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil affecte entre 5 et 15 % de la population adulte, selon l’âge.
L’ORTHÈSE D’AVANCÉE MANDIBULAIRE OU OAM
Apnée du sommeil le traitement par orthèse dentaire
> C’est un dispositif médical qui se place dans la bouche pour la nuit. Le principe de l’appareil est de maintenir la mâchoire inférieure en position légèrement avancée afin de libérer les voies respiratoires postérieures. L’augmentation du passage de l’air permet alors une meilleure ventilation.
> L’appareil se compose le plus souvent de deux petites gouttières reposant totalement ou partiellement sur
les mâchoires du haut et du bas.
Pour réaliser une orthèse adaptée à vos arcades dentaires, une évaluation de la mâchoire et de la cavité buccale est effectuée afin de vérifier qu’il n’y a pas de contre-indications.
Puis des empreintes sont prises pour déterminer la forme exacte de la dentition et la relation entre les deux mâchoires.
Une fois l’appareil réalisé, les réglages progressifs nécessaires à son bon ajustement et à votre confort sont effectués, en relation si besoin avec le spécialiste du sommeil.
Une moyenne de trois rendez-vous, à 10-15 jours d’intervalle, est à prévoir.
UTILISATION
> L’appareil doit être mis en bouche avant d’aller dormir.
> Une période d’adaptation d’une à trois semaines est à prévoir.
> La sensation d’une légère pression sur les dents ne doit pas vous inquiéter.
> L’appareil se nettoie à l’aide d’une brosse
SUIVI
Un suivi régulier est indispensable afin de vérifier qu’il n’y a pas d’effets secondaires sur les dents ou la mâchoire.
Des rendez-vous et examens de contrôle avec le spécialiste du sommeil sont aussi à prévoir.
Si l’indice d’apnée augmente avec le temps il est possible que l’appareil, efficace au début du traitement, le soit moins par la suite.
Au cas où des problèmes surviendraient le traitement sera alors à modifier ou à changer.
Apnée du sommeil le traitement par orthèse dentaire
À SAVOIR
Ce dispositif est plus volontiers utilisé pour les cas légers ou modérés de ronflements ou de SAOS.
Les orthèses sont une alternative à un autre traitement, la VPPC (Ventilation par Pression Positive Continue). Elles sont la plupart du temps bien supportées.
Ronflements, sommeil agité, troubles de la respiration nocturne, somnolence... Ces signes peuvent révéler une apnée du sommeil. Êtes-vous concerné ?
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LES SIGNAUX D’ALERTES
Le ronflement est dû à une vibration du voile du palais et des parois du pharynx (gorge) lors du passage de l’air.
Mais on parle d’apnée lorsque les muscles de la gorge se contractent de façon trop importante, empêchant alors l’air de passer librement.
Un tel événement peut durer plusieurs secondes et se produire de très nombreuses fois par nuit (jusqu’à plusieurs centaines).
L’apnée du sommeil ou SAOS (Syndrome de l’Apnée Obstructive du Sommeil) se définit ainsi par la répétition d’obstructions respiratoires complètes ou partielles.
Si le ronflement, par ses nuisances auditives, est surtout gênant pour l’entourage proche, les apnées risquent d’engendrer des troubles sérieux sur la santé. En effet, le sommeil est perturbé (éveils brefs après chaque apnée) sans que le patient en ait forcément conscience.
> L’apnée du sommeil peut se traduire par une somnolence diurne, un manque d’énergie, une activité physique difficile.
> Dans les cas sévères, le défaut d’oxygénation du cœur ou du cerveau peut mener à des pathologies chroniques telles que l’hypertension, des maladies cardiaques, le diabète, l’obésité.
Ronflement et apnée du sommeil
AU QUOTIDIEN
Ronflement et apnée du sommeil
Certains facteurs peuvent provoquer ou augmenter les ronflements et les apnées du sommeil :
> Consommation de substances telles que tabac, alcool, sédatifs…
> Position du dormeur (dormir plutôt sur le côté que sur le dos).
TRAITEMENTS
Après examen et dialogue avec le patient, le spécialiste (chirurgien-dentiste, pneumologue, somnologue) va demander dans un premier temps un enregistrement du sommeil. Il sera réalisé à domicile ou, dans certains cas, à l’hôpital.
Une fois l’apnée du sommeil confirmée, divers traitements sont proposés par le médecin prescripteur :
> Orthèse d’Avancée Mandibulaire ou OAM (dispositif sur mesure réalisé avec votre chirurgien-dentiste et porté dans la bouche pendant le sommeil).
> Port nocturne d’un appareil respiratoire VPPC (Ventilation à Pression Positive Continue).
> Traitement ORL (différents types de chirurgie).
Ronflement et apnée du sommeil
Ronflement et apnée du sommeil
À SAVOIR
La prise en charge du SAOS se fait en fonction de l’âge, des facteurs de risque et de la motivation du patient.
La quantité de fluor présente dans les eaux minérales est très variable et il est important pour vous de bien la connaître.
En effet, déposé sur les dents, le fluor est un élément protecteur essentiel à leur bonne santé. Un manque de fluor est l’un des facteurs favorisant le développement de caries. Lorsqu’un enfant ingère du fluor, cet élément est capable de s’incorporer à l’émail des dents en formation, le rendant ainsi plus résistant aux caries.
Mais, à l’inverse, s’il en absorbe trop durant cette période de formation de l’émail, celui-ci s’en trouvera altéré et deviendra poreux. Des lignes de déminéralisation blanchâtres, se colorant en brun, risquent alors d’apparaître (fluorose dentaire).
Le fluor doit donc être prescrit à un juste dosage.
Si une supplémentation en fluor est nécessaire, que ce soit pour un enfant ou un adulte, un bilan personnalisé des différents apports en fluor du patient sera effectué au préalable.
ST-YORRE
8,9
SAIL-LES-BAINS
6,5
VICHY CELESTINS
6,1
PAROT
3,7
ST-ALBAN CESAR
3,4
ORÉE DU BOIS
2,8
CHATEAUNEUF
2,7
ST-ALBAN ANTONIN
2,7
AMANDA
2,5
ST-AMAND VAUBAN
2,5
WATTWILLER
2,4
CHATELDON
2,2
CLOS DE L’ABBAYE
2,1
FONFORT
2,0
QUÉZAC
2,0
DAX
1,9
SOULTZMATT
1,9
ST-CHRISTOPHE
1,9
BADOIT
1,8
MIERS-ALVIGNAC
1,8
VALS-VIVARAISE
1,6
ST-DIERY
1,5
VERNET
1,5
ST-ANTONIN-NOBLE-VAL
1,4
ARCENS
1,2
ARVIE
1,0
VERNIÈRE
1,0
REINE DES BASALTES
0,9
STE-MARGUERITE
0,9
ROZANA
0,7
VALS ST-JEAN
0,7
PUITS ST-GEORGES
0,6
AMÉLIE-LA-REINE
0,5
SALVETAT
0,5
AUVERGNE
0,4
HÉPAR
0,4
DIDIER
0,4
ABATILLES
0,3
CONTREX
0,3
VENTADOUR
0,3
VITTEL
0,3
CHANTEMERLE
0,3
AVENE
0,2
AIZAC
0,2
CHAMBON
0,2
HYDROXYDASE
0,2
VOLVIC
0,2
ALET
0,2
PLANCOËT
0,2
PROPIAC
0,2
OREZZA
0,1
EVIAN
0,1
LUCHON
0,07
PERRIER
0,07
THONON
0,07
CELTIC
0,05
DIDIER PLATE
0,05
MONT-ROUCOUS
0,05
ST-MARTIAL
0,03
OGEU
0,09
Lorsqu’un traitement au fluor est prescrit à votre tout jeune enfant, la quantité de fluor de l’eau du biberon sera prise en compte.
Mâcher du chewing-gum sans sucre contribue, à plusieurs titres, au maintien d’une bonne santé bucco-dentaire.
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La salive possède trois composants principaux indispensables à la défense anti-caries :
> L’eau, qui lave l’intérieur de la bouche.
> Le bicarbonate, qui neutralise les attaques acides de la plaque dentaire.
> Des ions de calcium et de phosphate qui contribuent à la reminéralisation de la dent.
- "La salive contient également des agents antibactériens, ce qui en fait un puissant protecteur de la cavité buccale."
Salive chewing-gum et sante bucco-dentaire
QUE SE PASSE-T-IL DANS NOTRE BOUCHE LORSQUE NOUS MANGEONS ?
Les hydrates de carbone (sucres) que nous consommons sont utilisés par les bactéries de la plaque dentaire située à la surface de nos dents. La dégradation de ces sucres par les bactéries fait baisser le niveau de pH (*) de la cavité buccale, permettant des attaques acides sources de déminéralisation.
(*) Le pH, abréviation de potentiel hydrogène, est un paramètre servant à définir si un milieu est acide (inférieur à 7) ou basique (supérieur à 7)
COMMENT LE CHEWING-GUM (SANS SUCRE) CONTRIBUE-T-IL À PROMOUVOIR LA BONNE SANTÉ BUCCO-DENTAIRE ?
> La mastication du chewing-gum stimule la production de salive.
> De plus, la salive stimulée par la mastication présente une forte concentration en bicarbonate ce qui améliore sa capacité à neutraliser les acides produits.
> Elle est aussi sursaturée en minéraux qui composent la dent, tels que le calcium et le phosphate.
Enfin la salive nettoie la bouche des débris alimentaires, soulage la bouche sèche et son inconfort
ATTENTION :
La mastication du chewing-gum est déconseillée si vous portez un appareil orthodontique ou certains types de prothèse.
À SAVOIR
Lorsqu’il n’est pas possible de se brosser les dents après un repas, notamment à midi, le chewing-gum constitue un complément efficace pour garder une bonne santé bucco-dentaire.
Mâcher un chewing-gum ne remplace en rien une hygiène bucco-dentaire régulière.
L’émail de la dent étant légèrement poreux, le tabac, le thé ou le café peuvent lui donner une coloration disgracieuse. Quelles solutions pour y remédier ?
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MES DENTS SONT TACHÉES, QUE FAIRE ?
Face à des dents colorées, tachées ou noircies, des solutions existent.
> Si la meilleure solution est sans doute l’élimination de la substance colorante, une hygiène bucco-dentaire quotidienne, des détartrages réguliers associés à un polissage des dents permettent également de remédier à ce problème.
> Dans le cas où ces taches correspondent à de petits défauts de l’émail, votre chirurgien-dentiste peut vous proposer la technique de la micro-abrasion qui permet de les gommer en surface.
Colorations dentaires
J’AI UNE DENT DÉVITALISÉE QUI NOIRCIT : EXISTE-T-IL UNE SOLUTION POUR L’ÉCLAIRCIR ?
Colorations dentaires
> Les dents dévitalisées relèvent de traitements spécifiques.
> Si la dent n’est pas trop délabrée, votre chirurgien-dentiste pourra vous proposer d’effectuer un "blanchiment" interne de la dent. Cette technique permet d’éclaircir la couleur interne des dents et de leur redonner éclat et brillance.
L’éclaircissement dentaire
Certains patients s’interrogent sur les solutions de "blanchiment". Il faut savoir que le traitement médical consiste à éclaircir les colorations dentaires grâce à l’utilisation d’un produit spécifique à base de peroxyde d’hydrogène.
L’éclaircissement dentaire réalisé au cabinet permet d’obtenir d’excellents résultats, mais il devra être précédé d’un bilan bucco-dentaire afin de vérifier l’absence de contre-indications (caries, dents dévitalisées, état de l’émail, problèmes de gencives…).
À SAVOIR
Si vous êtes sujet aux colorations dentaires, évitez d’utiliser un dentifrice abrasif qui risquerait de rayer la surface des dents et d’accélérer indirectement l’apparition de nouvelles colorations.
Pour garder une bouche saine, il faut adopter une alimentation équilibrée. Et surtout, éviter les grignotages entre les repas.
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LES DÉGÂTS DU GRIGNOTAGE
> La digestion commence dans la bouche grâce à la mastication. Dans le même temps, l’acidité de la cavité buccale augmente pour faciliter la dégradation des aliments.
> Mais cette acidité favorise également les attaques bactériennes sur les dents, donc le risque de caries. Heureusement, la salive permet de diminuer cette acidité et de neutraliser le pH deux heures après le repas, limitant ainsi le risque carieux.
> Si l’on grignote plusieurs fois par jour, des aliments sucrés de surcroît, la salive n’a pas le temps de rééquilibrer le pH, et les bactéries peuvent se nourrir tranquillement dans un environnement ultra favorabl
Aliments : alliés et ennemis
LE FRUIT AVANT LE FROMAGE
> Les bactéries de la plaque dentaire se nourrissent des sucres et s’en servent pour attaquer l’émail de la dent. Même s’il est d’usage de terminer le repas par un fruit, mieux vaut finir par un laitage si vous êtes particulièrement sensible au risque de caries.
> Pour les enfants, il est préférable de leur donner un verre de lait au goûter plutôt qu’un verre de jus de fruit. Cela dit, tout est question de dosage.
À noter : le lait contenant du sucre, ne laissez pas un enfant en bas âge avec un biberon de lait à volonté. Cela serait catastrophique pour ses dents.
ATTENTION AUX ALIMENTS TROP ACIDES
Le duo sucre et acide est terrible pour les dents. Les personnes sujettes aux caries devront donc faire particulièrement attention aux aliments acides :
> les boissons gazeuses
> les jus de fruits
> les agrumes et surtout le citron
Vous avez l’habitude de boire un jus d’orange le matin ? En cas de sensibilité dentaire, il est préférable de le déguster avec une paille afin que l’acidité ne se répande pas dans toute la bouche, et attendez idéalement une heure pour vous laver les dents. Ainsi, la salive aura eu le temps de diminuer l’acidité de la bouche.
À SAVOIR
La salive joue un rôle de préparation à la digestion et participe aussi activement à la protection de la cavité bucco dentaire après les repas.
Une alimentation équilibrée s’apprend dès le plus jeune âge : manger de tout et régulièrement.
Les aphtes sont de petites lésions douloureuses, généralement sans gravité, qui peuvent apparaître sur la langue ou la gencive
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QU’EST-CE QU’UN APHTE ?
> Il s’agit d’une ulcération superficielle de petite taille que l’on trouve le plus souvent dans la bouche.
> Isolés ou groupés, les aphtes forment une lésion arrondie, recouverte au centre d’un enduit blanc-jaunâtre et bordée de rouge.
> Ils provoquent une gêne plus ou moins désagréable lors de la mastication. L’alimentation devient alors difficile.
Ils disparaissent sans traitement, en 10 jours environ, mais lorsqu’ils surviennent de façon récurrente, il est préférable de consulter votre chirurgien-dentiste.
Les aphtes
Les aphtes
QUELLE EST L’ORIGINE DES APHTES ?
Aphtes
> Les aphtes correspondent à la destruction localisée d’une zone de tissu à l’intérieur de la bouche. Ils peuvent survenir de façon isolée chez un individu en bonne santé.
> Les aphtes sont parfois liés à certains facteurs qui favorisent leur apparition. Par exemple : les carences en vitamines B12, le surmenage ou le stress, la prise d’aliments riches en histamine.
> Ils peuvent également être provoqués par des traumatismes locaux (irritation due à une prothèse ou un appareil dentaire), par des infections virales ou des états grippaux... Attention, si une prothèse est à l’origine d’aphtes, il est nécessaire de la corriger et de surveiller la cicatrisation.
Aphtes
À SAVOIR
Les aphtes guérissent spontanément, mais ont cependant tendance à récidiver. Une hygiène dentaire rigoureuse, avec un brossage effectué deux fois par jour pendant deux minutes est indispensable.
Si vous êtes sensible aux aliments riches en histamine comme les noix, le chocolat, le gruyère…, pourvoyeurs d’aphtes, évitez d’en consommer.
Si de façon générale aucun traitement n’est nécessaire, des produits à appliquer localement peuvent protéger les lésions et ainsi limiter les contacts douloureux.
Les mycoses buccales se développent principalement sur la langue et à l’intérieur de la bouche lorsque l’équilibre bactérien est rompu.
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ASPECT ET TRAITEMENT DES MYCOSES BUCCALES
Elles se présentent sous différents aspects : dépôts blanchâtres au coin des lèvres (les perlèches), dans la bouche (le muguet), aspect brun (la langue noire) ou lésions rougeâtres. D’autres symptômes peuvent être présents comme la perte de l’appétit, des inflammations et des douleurs dans la bouche...
Selon leur importance, on les soigne de deux manières.
> Par des bains de bouche : le gargarisme est un traitement local qui combat les champignons aux endroits infectés.
> Par la prise de comprimés : ils empêchent la propagation des champignons.
ORIGINE DES MYCOSES
> Les champignons sont normalement présents dans la bouche de chacun d’entre nous ; ils vivent en équilibre avec des bactéries utiles qui protègent la bouche et la gorge.
> Mais il arrive que cet équilibre soit rompu et que les champignons prennent le dessus, provoquant des mycoses.
> Les mycoses sont plus fréquentes chez les personnes présentant une hygiène buccale insuffisante, ayant suivi une cure d’antibiotique ou dont le système immunitaire est affaibli.
> Elles peuvent également être présentes chez les porteurs de prothèses amovibles.
À SAVOIR
Pour éviter les mycoses buccales, adoptez une hygiène dentaire méticuleuse.
Si vous êtes porteur d’une prothèse amovible, utilisez des méthodes d’hygiène adaptées.
Les mycoses à répétition peuvent masquer des problèmes plus sérieux
Le bruxisme est l’action de grincer des dents, particulièrement durant le sommeil, en produisant des bruits de frottements dentaires.
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BRUXISME : QUELLES CONSÉQUENCES ?
Le bruxisme a pour conséquence une usure prématurée des dents. Le plus souvent nocturne, il entraîne une fatigue des muscles de la mâchoire constatée au réveil. Il peut concerner les adultes aussi bien que les enfants.
Cette gêne limite alors les mouvements mandibulaires avec parfois des douleurs en avant de l’oreille. Les forces du bruxisme sont aussi capables de déplacer les dents, si la gencive est en mauvais état (maladies parodontales) et de causer des dégâts sur les articulations de la mâchoire
- "S’il vous arrive, même occasionnellement, de présenter des symptômes de bruxisme, parlez-en vite à votre chirurgien-dentiste."
Grincements de dents bruxisme
ORIGINE DU BRUXISME
Grincements de dents bruxisme
Le bruxisme est inconscient et involontaire. S’il se manifeste surtout la nuit, il peut également se produire la journée.
> On a longtemps pensé que l’usure des dents était elle-même la cause du bruxisme. Il est maintenant démontré que l’usure excessive des dents en est la conséquence et non la cause.
Diverses propositions ont également été faites, mettant en cause des facteurs psycho-émotionnels (stress, anxiété) dans le développement du bruxisme.
> Aujourd’hui, les travaux de recherche portent surtout sur les troubles du sommeil, et en particulier sur les médiateurs chimiques qui interviennent dans la régulation de ses phases.
> Des études en laboratoire du sommeil sur des patients souffrant de bruxisme ont été réalisées. Il a été constaté que les muscles de la mâchoire ne sont pas les seuls touchés par des contractions et mouvements involontaires : les jambes et bien d’autres muscles du corps sont concernés.
Le bruxisme observé au niveau de la mâchoire n’est donc qu’un des signes visibles d’une situation générale.
TRAITEMENTS DU BRUXISME
Traiter le bruxisme évitera des usures inesthétiques ou inconfortables dans votre bouche.
> Des techniques de relaxation et la kinésithérapie peuvent améliorer certains cas de bruxisme.
> Si le trouble persiste ou si une cause précise est suspectée, le patient peut être orienté vers un spécialiste : ORL, médecin du sommeil, ostéopathe, kinésithérapeute, chiropraticien...
> Le port d’une gouttière agit de manière préventive. Cela permet une désocclusion (les dents du haut et celles du bas ne se touchent plus) pour éviter l’usure prématurée des dents. Le moyen utilisé est une gouttière occlusale, protection amovible en résine placée sur l’une des mâchoires la nuit. Cette gouttière est plus tendre que les dents, de telle sorte que les mouvements de grincements aboutissent à l’user sans endommager les dents.
À noter
Si le bruxisme se poursuit pendant plusieurs années, la gouttière de protection devra être refaite.
Le fait de serrer les dents durant la journée, sans grincement (et donc sans bruit) conduit aux mêmes symptômes que le bruxisme nocturne. Un diagnostic précis doit être établi pour savoir si une protection par gouttière s’impose ou s’il faut une étude approfondie des désordres de l’appareil manducateur.
Grincements de dents bruxisme
À SAVOIR
Chez les jeunes enfants touchés par le bruxisme nocturne, l’utilisation d’une gouttière occlusale n’est pas nécessaire car les dents de lait sont amenées à tomber.
Si les dégâts du bruxisme sont déjà importants, il est possible que les dents soient alors très délabrées avec risque d’atteinte de la pulpe. Des soins dentaires plus complets faisant appel à des prothèses fixes seront nécessaires.
La réduction de la sécrétion salivaire se traduit par des sensations de picotements, de soif, une difficulté à mastiquer et à avaler.
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LES CAUSES
Un adulte sécrète environ un litre de salive par jour. La diminution du débit salivaire peut être due :
> À certains traitements, certaines maladies, à des états hormonaux particuliers (ménopause) ou à des états nutritionnels spécifiques (malnutrition, anorexie, déshydratation).
> À des médicaments comme les neuroleptiques, certaines cures de chimiothérapie, l’ablation de glandes salivaires.
> À l’irradiation d’une tumeur de la face ou du cou pouvant entraîner une diminution de la production salivaire.
Ainsi, le risque augmente en vieillissant puisque l’on est parfois confronté à ces différentes causes.
Bouche sèche problèmes débit salivaire
LES CONSÉQUENCES
Bouche sèche problèmes débit salivaire
> La salive, produite par les glandes salivaires, permet de protéger notre bouche (dents, gencives, muqueuses)
contre les agressions extérieures. Lorsque son débit est diminué, notre bouche est moins bien défendue et des caries ont tendance à se développer. À surveiller !
> On observe également des problèmes gingivaux et parodontaux (déchaussement des dents).
> La deuxième fonction notable de la salive concerne la nutrition. Elle est en effet essentielle puisqu’elle permet la première digestion des aliments et la perception du goût de ces aliments. Si vous souffrez de sécheresse buccale, l’alimentation devient également plus difficile puisque la déglutition est pénible.
Les porteurs de prothèses amovibles, et en particulier de prothèses complètes, peuvent aussi ressentir une gêne au niveau de leur appareil
LES TRAITEMENTS
Pour faire face à ces problèmes, différentes solutions s’offrent à vous :
> L’utilisation de substituts salivaires consiste à pulvériser plusieurs fois par jour dans la bouche une solution qui fait office de salive artificielle. Ces pulvérisations se font surtout avant les repas pour faciliter la déglutition et lubrifier les éventuelles prothèses amovibles.
> Si les glandes salivaires sont encore partiellement fonctionnelles, l’utilisation de sialogogues, qui augmentent les sécrétions salivaires résiduelles, peut être envisagée.
Bouche sèche problèmes débit salivaire
À SAVOIR
Pour stimuler la sécrétion de la salive, vous pouvez également mâcher du chewing-gum ou des pastilles aromatisées, sans sucre naturellement. Mais à éviter avec le port de certains types d’appareils.
Si vous êtes concerné par ces problèmes, n’hésitez pas à faire plusieurs contrôles par an au cabinet et à observer une hygiène dentaire extrêmement rigoureuse.
Si votre sécheresse buccale est due à une prise de médicaments, vous pouvez demander à votre médecin s’il est possible de les remplacer par un traitement qui affectera moins le débit salivaire.
Une extraction dentaire est le fait d'enlever une dent de la bouche. Elle peut être conseillée pour plusieurs raisons.
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POURQUOI UNE EXTRACTION DENTAIRE ?
> Il est parfois nécessaire d’extraire une ou plusieurs dents lors d’un stade avancé de carie. Il en est de même pour une dent montrant une fissure profonde ou une maladie de la gencive qui peut aussi rendre une dent mobile et douloureuse.
> Les dents incluses, dont les dents de sagesse qui souffrent souvent de malformations de croissance, sont également extraites si leur position entraîne des troubles.
> Enfin, l’extraction d’une ou plusieurs dents peut également être envisagée avant un traitement orthodontique ou implantaire.
À noter : L’extraction d’une dent est toujours précédée d’un questionnaire (recherche de risques hémorragiques) et d’une radiographie. Cet examen radiologique permettra de déterminer s’il faut procéder à une extraction simple ou à une extraction chirurgicale.
Extractions dentaires
LES EXTRACTIONS SIMPLES
Extractions dentaires
> Les extractions simples sont accomplies sur des dents qui sont visibles en bouche, qui ne sont pas endommagées excessivement par la carie et qui peuvent donc être extraites sans complication.
> L’opération, indolore, s’effectue sous anesthésie locale. Pour procéder à l’extraction, votre chirurgien-dentiste s’assure de l’insensibilité de la gencive, avant de dégager la dent et de la retirer.
> En cas d’une dent souffrant d’inflammation, le tissu lésé sera également enlevé. La fermeture de la cavité s’effectue à l’aide de points de suture servant à réunir les bords de la gencive.
- "Avec l’anesthésie, vous ne ressentirez aucune douleur durant l’intervention."
LES EXTRACTIONS CHIRURGICALES
> Les extractions chirurgicales concernent les dents qui présentent un accès difficile, qui ont des racines divergentes ou très courbées ou qui sont considérablement abîmées (carie importante par exemple).
> L’intervention commence également par une anesthésie locale, puis votre chirurgien-dentiste procède à une incision de la gencive et un fraisage du tissu osseux autour de la dent. Une fois la dent enlevée, la cavité est alors nettoyée.
TRAITEMENT DES SUITES DE L’EXTRACTION
> Des saignements peuvent apparaître à la suite de l’intervention. Chez le sujet sain, il s’arrête 3 à 4 minutes après l’extraction, mais des écoulements ou des suintements de sang peuvent se poursuivre pendant 48 heures. Le saignement sera contrôlé par une gaze de coton sur le site de l’extraction et en fermant la bouche pour créer une pression.
> Un gonflement temporaire sans gravité peut se produire et sera limité par l’application de glace (enveloppée dans un linge). En cas de douleur, des antalgiques seront prescrits. Un antibiotique pourra être donné si nécessaire afin de prévenir un éventuel risque d’infection.
Une extraction est une opération courante et indolore, mais chacun veut éviter que l’on ne remarque cette dent absente dans son sourire.
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Si la dent ou les dents extraites se situent dans la zone du sourire, des solutions d’attente, temporaires, vous seront proposées.
Il sera prévu, avant l’extraction d’une dent, son remplacement immédiat par une dent provisoire.
Des prothèses transitoires seront placées s’il s’agit de plusieurs dents. Ces prothèses peuvent être fixées sur les dents voisines ou sur des plaques amovibles
Garder sourire extraction dentaire
QUAND IL S’AGIT DE PLUSIEURS DENTS, ON DISTINGUE ALORS DEUX SOLUTIONS
Garder sourire extraction dentaire
La prothèse immédiate fixe
> Elle se présente sous la forme d’un bridge collé sur les dents voisines de la dent extraite. Ce bridge provisoire peut être préparé par le laboratoire de prothèse ou directement en bouche au moment de l’intervention.
> Il est en résine, d’une couleur proche de celle des dents voisines. Ce bridge restera en place pendant la durée
de cicatrisation de la dent extraite.
La prothèse immédiate amovible
> Elle est le plus souvent utilisée quand la réalisation d’un bridge collé est impossible. Cette prothèse doit être prévue à l’avance et réalisée en laboratoire. Nous l’adaptons tout de suite après les extractions.
> Ces prothèses transitoires, mises en place pendant la cicatrisation, seront remplacées par des prothèses définitives.
À SAVOIR
N’hésitez pas à nous faire part de vos craintes ou de vos attentes sur le plan esthétique.
Nous déterminerons ensemble la solution la mieux adaptée à votre cas personnel.
> Après l’extraction, il est recommandé de limiter les activités physiques intenses pendant 24 heures. Cela réduira les risques de saignements et aidera votre cicatrisation.
> Pendant 24 heures, ne rincez pas votre bouche abondamment et évitez les boissons alcoolisées ou les bains de bouche, car cela peut provoquer des saignements. Aussi, il est recommandé de ne pas fumer pendant 3-4 jours après l’intervention.
> L’anesthésie doit disparaître après quelques heures. En cas de problème, demandez conseil à votre chirurgien dentiste.
La bonne préparation d’une intervention dentaire vous permettra d’en obtenir les meilleurs résultats avec un minimum de désagréments.
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NOUS VOUS CONSEILLONS DE :
> Venir habillé de manière confortable
> Pour les femmes, d’éviter le maquillage, y compris la crème de jour (cela peut gêner la pose des champs opératoires)
> Prendre vos médicaments habituels, sauf avis contraire de notre part
> Prendre vos repas normalement avant l’intervention, sauf avis contraire du praticien
> Vous laver soigneusement les dents et effectuer un bain de bouche.
N’omettez pas de commencer la médication qui vous a été éventuellement donnée
Conseils avant intervention chirurgicale dentaire
AVANT DE PARTIR DE CHEZ VOUS
Conseils avant intervention chirurgicale dentaire
> Préparez des sachets de glace que vous pourrez placer sur votre joue dès votre retour (en les isolant de la peau avec une serviette ou un linge) afin d’éviter hématome et œdème postopératoires.
> Ayez avec vous le traitement antalgique post-intervention, s’il a été prescrit.
> Prévoyez une alimentation qui évite le chaud après l’intervention.
À SAVOIR
Si un médicament contre l’anxiété vous a été donné, ne prenez pas votre voiture (risque de somnolence). Faites-vous plutôt accompagner.
Nous vous préciserons s’il est nécessaire de vous arrêter de travailler après l’intervention.
Les interventions sont souvent suivies d’une gêne ou d’un inconfort. Des règles simples permettent de gérer au mieux les suites opératoires.
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L’HYGIÈNE BUCCALE ET LES BAINS DE BOUCHE
Une bonne hygiène buccale est la clé d’une cicatrisation rapide et de qualité.
> Continuez vos brossages habituels dans les zones non douloureuses.
> Pour assurer la propreté de la zone opérée, faites les bains de bouche qui vous ont été prescrits avec le plus grand soin.
Attention ! Ne commencez les bains de bouche que le lendemain de l’intervention, car des rinçages trop vigoureux dans les premières 24 heures risqueraient de provoquer un saignement et de retarder la cicatrisation.
Conseils après intervention chirurgicale dentaire
LE TABAC
> Il entrave de façon importante la cicatrisation. Son arrêt temporaire est vivement conseillé dans les jours qui suivent l’intervention et, en particulier, dans les cas de pose d’implant, de greffe gingivale ou osseuse.
LES MÉDICAMENTS
> Suivez à la lettre les prescriptions de l’ordonnance qui vous a été remise. En cas d’intolérance à l’un des médicaments prescrits, contactez-nous rapidement.
LA DOULEUR
Conseils après intervention chirurgicale dentaire
> Il est normal de ressentir une gêne après une intervention chirurgicale. Sachez qu’il est plus facile de prévenir la douleur que de la traiter une fois qu’elle est installée.
C’est pour cette raison qu’il est préférable de prendre une première dose d’antalgique avant même la fin de l’anesthésie et de continuer les prises systématiquement les premiers jours, sans attendre que la douleur ne revienne.
LA DOULEUR
Il est normal de ressentir une gêne après une intervention chirurgicale. Sachez qu’il est plus facile de prévenir la douleur que de la traiter une fois qu’elle est installée. C’est pour cette raison qu’il est préférable de prendre une première dose d’antalgique avant même la fin de l’anesthésie et de continuer les prises systématiquement les premiers jours, sans attendre que la douleur ne revienne.
LES SAIGNEMENTS
> Ils peuvent durer de quelques heures à quelques jours après l’intervention chirurgicale. La présence de saignements modérés ne doit pas vous inquiéter. Pour y faire face, appliquez une compresse propre au niveau du saignement et mordez-la pendant 10 à 30 minutes.
> Si le saignement persiste malgré tout, contactez le cabinet. Évitez également de cracher les premiers jours car cela peut déclencher un saignement.
LES ŒDÈMES (GONFLEMENTS) ET LES HÉMATOMES
> Ils sont fréquents et parfois impressionnants. Les œdèmes peuvent être prévenus en appliquant une poche de glace sur la joue (en l’isolant de la peau) pendant une trentaine de minutes, en la retirant de temps en temps.
> Les œdèmes et les hématomes disparaissent progressivement dans les jours qui suivent.
Conseils après intervention chirurgicale dentaire
L’ALIMENTATION
Elle doit être froide ou tiède pendant les 24 premières heures. Une alimentation trop chaude risque de faire saigner la plaie et de perturber la cicatrisation. Si vous avez du mal à mastiquer les premiers jours, adoptez une alimentation molle.
À SAVOIR
L’alimentation doit être froide ou tiède pendant les 24 premières heures. Une alimentation trop chaude risque de faire saigner la plaie et de perturber la cicatrisation.
Si vous avez du mal à mastiquer les premiers jours, adoptez une alimentation molle.
De nombreuses personnes paraissent avoir subi une forme d’usure des dents. Quelles en sont les causes et comment y remédier ?
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CAUSES POSSIBLES DE L’USURE
> Le frottement des dents entre elles, le plus souvent dû à une mauvaise occlusion entre les deux mâchoires. Cela touche surtout les incisives et les canines.
> Les personnes atteintes de bruxisme sont particulièrement menacées. Rappelons que le bruxisme est l’action de grincer des dents, le plus souvent durant le sommeil, en produisant des bruits de frottement dentaire. Les dents s’usent alors prématurément.
> Le fait de serrer les dents toute la journée conduit également à une usure dentaire.
Usure dentaire
RAPPELS
> Le contact des dents avec un élément extérieur (mordillement d’un objet…) finit par les user.
> Les boissons de type sodas, jus de fruit, boissons énergétiques… riches en acides, rendent l’émail vulnérable à l’érosion. Surtout si ces boissons sont consommées à jeun.
> Des désordres nutritionnels répétés (vomissements) peuvent avoir une répercussion sur l’émail des dents.
> Les dentifrices trop abrasifs, des gestes de brossage agressifs ou inadéquats mènent à une érosion au niveau du collet des dents.
TRAITEMENTS
Les stades précoces d’usure passent parfois inaperçus.
Une douleur, même légère, doit vous alerter et le dialogue avec le praticien permettra d’en déterminer l’origine.
Une fois que la ou les causes de l’usure seront identifiées, des mesures de soin et de prévention vous seront alors proposées.
> Utilisation d’une paille pour réduire le contact des boissons acides avec les dents.
> Traitement du collet des dents, avec sensibilisation du patient aux gestes à éviter.
> Port de gouttières pendant la nuit pour protéger les dents en cas de bruxisme.
> Restaurations esthétiques (pose de facettes ou de couronnes esthétiques par exemple).
À SAVOIR
En cas de malocclusion, un traitement orthodontique pourra être envisagé.
Ce dispositif médical, conçu sur mesure, rétablit une bonne occlusion dentaire, c’est-à-dire un contact équilibré entre les deux mâchoires.
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POURQUOI PORTER UNE GOUTTIÈRE ?
> La malposition des mâchoires risque d’entraîner des problèmes musculo-squelettiques sérieux. Ces problèmes se manifestent alors par des douleurs au niveau des muscles de la mâchoire, des articulations, ou par des migraines. Lorsque ces symptômes s’aggravent, les articulations peuvent craquer, les oreilles se boucher. Le cou et les épaules deviennent douloureux et l’ouverture de la bouche est difficile à cause de crampes.
> La gouttière occlusale, correctement réglée, permet un relâchement des muscles de la mâchoire et des autres muscles impliqués dans les douleurs. Les articulations des mâchoires sont alors soulagées.
> Les gouttières sont aussi utilisées comme moyen de protection des dents quand des habitudes de grincement provoquent leur usure excessive (on parle de bruxisme).
Gouttières occlusales
COMMENT UNE GOUTTIÈRE EST-ELLE FAITE ?
Gouttières occlusales
L’indication et la fabrication d’une gouttière (appelée aussi orthèse) répondent à un diagnostic précis propre à chaque situation.
> Une gouttière est conçue sur mesure à partir des empreintes dentaires.
> Il existe différents types de gouttières. La plus répandue permet de corriger les pathologies dues aux crispations involontaires et souvent incontrôlables des muscles de la mâchoire.
> Une fois la gouttière préparée, elle est réglée en bouche. Elle doit, en particulier, être équilibrée lors de la fermeture de la mâchoire. Elle assurera le calage et le centrage des dents comme des articulations, ainsi que les mouvements latéraux de la mandibule.
À SAVOIR
Si vous êtes sujet au bruxisme (grincements de dents), demandez conseil au cabinet. Nous pourrons faire confectionner une gouttière occlusale sur mesure afin de protéger vos dents pendant la nuit et ainsi limiter le phénomène d’usure.
La dysfonction de l’appareil manducateur, ou DAM, désigne les troubles musculaires et articulaires de la mandibule (mâchoire inférieure).
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Les articulations temporo-mandibulaires (ATM) se situent à la base du crâne et permettent les mouvements de la mâchoire inférieure (mandibule). Leur rôle est essentiel dans la mastication.
Sur tous les côtés des ATM, et sur l’articulation elle-même, s’accrochent les muscles masticateurs lui permettant d’effectuer tous les mouvements de la mandibule. Ces muscles sont très puissants.
SYMPTÔMES DES PATHOLOGIES DE L’APPAREIL MANDUCATEUR
Les symptômes peuvent être aigus ou chroniques :
> Craquements, ressauts ou blocages en ouvrant et fermant la bouche (déplacement ou usure des pièces articulaires).
> Myalgies : contractures douloureuses des muscles entourant les articulations au réveil ou lors des efforts mandibulaires.
> Limitation des mouvements, ou déviation de la mandibule lors de l’ouverture buccale.
> Modification de l’occlusion (contact des dents antagonistes).
> Maux de tête, douleurs locales.
> Problèmes d’audition (acouphènes).
DAM et articulations temporo-mandibulaires
CAUSES DE CES PATHOLOGIES
DAM et articulations temporo-mandibulaires
Ces causes sont multiples, parfois délicates à mettre en évidence :
> Troubles de l’occlusion (contacts dentaires entre les dents du haut et celles du bas).
> Excès de stress, le fait de se ronger les ongles…
> Postures et tics contraignant la mandibule (sommeil ventral, excès de chewing-gum).
> Bruxisme (crispation et grincement des dents).
> Problèmes structurels (asymétrie du visage, malpositions dentaires…).
> Traumatismes.
PRISE EN CHARGE ET TRAITEMENTS
Un questionnement soigneux du patient et un examen bucco-dentaire approfondi sont indispensables pour établir un diagnostic. Une radio panoramique peut être utile.
Les traitements sont souvent pluridisciplinaires (dentiste, médecin, kinésithérapeute).
Le soulagement des symptômes et la lutte contre la douleur sont alors recherchés avec :
> De la relaxation (repos des muscles concernés) par le port d’une gouttière occlusale.
> Des antalgiques, anti-inflammatoires ou médicaments relaxants prescrits selon les cas.
> Des séances de kinésithérapie pour faciliter une meilleure utilisation de la mandibule.
DAM et articulations temporo-mandibulaires
Dans un second temps, après le soulagement des signes et des symptômes, une équilibration occlusale, un traitement orthodontique (réalignement des dents) ou un traitement prothétique (remplacement des dents manquantes) seront envisagés s’ils permettent de répondre à un problème structurel.
À SAVOIR
Consultez dès les premiers troubles afin d’éviter leur installation dans la durée.
La prise de conscience d’habitudes néfastes (comme serrer les dents avec excès) suffit parfois à une amélioration rapide des symptômes.
La totalité des dents des deux maxillaires constitue un ensemble stable et la perte d’une seule dent peut perturber tout l’équilibre de la bouche.
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La perte d’une dent (ou édentation) peut sembler un évènement anodin, surtout lorsqu’il s’agit d’une seule dent et qu’elle est peu visible. Mais, puisqu’il manque alors une pièce de cet ensemble, tout l’équilibre de la bouche en est perturbé.
Une dent absente est la conséquence de la perte de la racine de la dent en question suite à un choc, une carie importante ou bien une maladie parodontale (infection des tissus de soutien de la dent) menant au déchaussement.
> Une restauration n’est alors plus possible et l’extraction devient nécessaire.
Pourquoi faut-il remplacer une dent manquante ?
CONSÉQUENCES SUR LES DENTS VOISINES ET ANTAGONISTES (DENTS DU HAUT ET DU BAS)
La nature a «horreur du vide» et cherche constamment à se rééquilibrer. Ainsi, au bout de quelques mois à peine après l’extraction, les dents voisines se déplacent, se desserrent, perdent leurs points de contacts et se couchent jusqu’à réduire presque complètement l’espace qu’occupait la dent extraite (migration).
Conséquences :
> Survenue d’espaces entre les dents favorisant la formation de bourrages alimentaires, avec douleurs et finalement caries.
> Problèmes de gencives : ces espaces, ainsi que la mauvaise position des dents, facilitent l’accumulation du tartre et de la plaque dentaire.
> Diminution du coefficient masticatoire: si 2 dents, par exemple, sont absentes sur une arcade, cela équivaut à 4 dents absentes sur le plan de l’efficacité masticatoire car les dents antagonistes ne travaillent plus.
> Surcharge de travail pour les dents situées sur l’autre côté de la mâchoire et qui se fragilisent. Un tel déséquilibre des forces pourra entraîner des fractures.
> Équilibre de la bouche perturbé, avec des conséquences sur les articulations des mâchoires (craquements, claquements, ressauts, douleurs).
> Préjudice esthétique: l’extraction, non remplacée, d’une dent du fond pourra provoquer un décalage des dents de devant, ce qui perturbera le sourire.
À SAVOIR
Restez le moins longtemps possible avec une dent manquante.
Les solutions de remplacement sont nombreuses (bridge, implant, appareil dentaire…).
La mylolyse ou lésion cervicale d’usure se définit comme une perte de matière dentaire se localisant au collet de la dent.
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Elle se caractérise par une cavité située dans la partie cervicale de la dent, c’est-à-dire au niveau de la jonction entre la couronne et la racine. Cette lésion est brillante, dure au sondage et peut prendre une légère coloration brune.
Ce défaut de la dent n’est pas lié à une carie.
ORIGINE DE LA MYLOLYSE
Pour certains auteurs, elle serait essentiellement liée au bruxisme (grincement des dents).
Le bruxisme exerce des forces importantes sur les dents ce qui provoque, en plus de l’abrasion dentaire, le décollement progressif des prismes d’émail par mise en flexion de la jonction couronne-racine. Ce phénomène est amplifié quand le parodonte (tissu de soutien de la dent) est solide et donc rigide.
D’autres facteurs peuvent entrer en jeu :
> Un brossage vigoureux et horizontal avec l’utilisation d’une brosse dure.
> La prise d’aliments trop acides.
> Un problème de reflux d’acide gastrique.
Mylolyse dentaire
QUELS TRAITEMENTS ?
La mylolyse ne présente pas de risque pour les dents.
L’évolution est en général atténuée ou stoppée si on en identifie les causes :
> Rectification de la technique de brossage.
> Limitation de la prise d’aliments acides.
> Contrôle d’éventuels reflux gastriques à l’aide de médicaments adaptés.
Un traitement des mylolyses peut néanmoins être mis en place si le patient évoque une douleur (sensibilité thermique) ou une gêne esthétique.
Il consiste alors à combler la perte de substance par des matériaux adaptés (composites) collés.
Mylolyse dentaire
NOS CONSEILS
La mylolyse peut être considérée comme un signal d’alerte d’une éventuelle surcharge occlusale. Le traitement mis
en place permettra d’éviter, à moyen et long terme, un déchaussement ou une fragilisation de la dent.
Le Cerec est un système de restauration dentaire à base de céramique, réalisé directement au cabinet grâce à la CFAO.
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Développée dans les années 1980 par les Professeurs W. Mörmann et Brandestini à l’université de Zurich, cette technique est en évolution constante avec des résultats positifs validés par de nombreuses études.
Indications
Indications
Le Cerec permet de remplacer les amalgames ou composites défectueux et de réaliser des couronnes, partielles ou totales, des facettes dentaires, des inlay/onlay.
Etapes
Etapes du traitement - Apports de la CFAO
Après éviction de la carie ou de l’obturation à remplacer, une empreinte optique de votre dent est prise à l’aide d’une caméra numérique puis envoyée à un logiciel de traitement d’images. Celui-ci représente virtuellement la partie manquante de la dent et la restauration à effectuer (Conception Assistée par Ordinateur).
Ces données sont ensuite transmises à une machine utilisant le procédé de fabrication FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur) qui réalise automatiquement par fraisage, et avec la plus grande précision, la pièce d’obturation à partir d’un petit bloc de céramique.
Un polissage ou un glaçage de la surface de l’obturation en termine la réalisation.
Puis cette céramique taillée est directement placée dans votre dent (inlay) ou sur votre dent (couronnes, facettes) à l’aide d’une technique de collage.
Avantages
Avantages de la céramique
• Compatibilité avec l’organisme
• Absence d’effets secondaires
• Haute qualité esthétique
• Solidité de la tenue
• Résistance à l’usure
La céramique respecte la substance dentaire et permet d’éviter, dans la plupart des cas, une dévitalisation.
La composition de la céramique utilisée peut varier et être plus ou moins translucide, en fonction de la restauration à effectuer. Une caractérisation en surface, glacée au four, permet une intégration maximale des restaurations dans votre bouche.
Les points de contacts entre la prothèse et la dent sont parfaitement adaptés et la dilatation de la céramique est comparable à celle de l‘émail. Cela réduit le risque carieux dû à un espace se développant sous une obturation.
Nos conseils
Nos conseils
• La méthode Cerec est particulièrement intéressante pour le traitement des prémolaires et des molaires qui supportent de fortes pressions masticatoires.
• Une ou plusieurs dents peuvent être traitées simultanément.
• Un brossage quotidien et des détartrages réguliers entretiendront au mieux ces reconstitutions dentaires.
Un cabinet dentaire est très consommateur de ressources en énergie et en matériel. Or, le respect de l’environnement est devenu l’affaire de tous.
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LE CHIRURGIEN-DENTISTE, ACTEUR DE SANTÉ PUBLIQUE ÉCO-RESPONSABLE
Tous les domaines d’activité du praticien peuvent relever de choix réfléchis et de gestes pratiques, modulés selon que le cabinet existe déjà ou est en cours de création.
> Environnement : isolation, sas d’entrée, réglage approprié du chauffage ou de la climatisation.
> Matériel : recyclable (papiers, gobelets), lavable (tenues de travail), ou recyclé.
> Économies d’énergie au quotidien : robinet photosensible, lampes Led.
> Consommables, achats en volume (selon la place disponible) et gestion précise des stocks.
> Dématérialisation des dossiers, utilisation rationnelle des systèmes informatiques : types d’impression, gestion des e-mails.
Praticiens et patients tous éco-responsables
Avec également :
> Lors d’un premier achat ou du remplacement d’un équipement, attention portée à leur classification énergétique et leurs possibilités de recyclage.
> Choix d’instruments et d’ustensiles stérilisables plutôt qu’à usage unique.
> Gestion sélective de tous les déchets, en fonction de leur origine.
À noter :
Ces choix se font toujours dans un respect strict de l’asepsie, l’hygiène ou la santé. Cela relève de la sécurité des patients, autant que de celle du praticien.
Devenez un patient éco-responsable en:
> Évitant de faire couler l’eau inutilement lorsque vous vous lavez les dents.
> Utilisant des brosses à dents qui respectent l’environnement.
> Prenant votre brosse à dents personnelle, si nécessaire avant votre rendez-vous.
> Rapportant à votre pharmacien les médicaments que vous n’avez pas utilisés.
Une démarche de développement durable dans les cabinets dentaires a été initiée par l’Association Dentaire Française (ADF), avec de forts objectifs de protection environnementale.
L’ADF a établi une Charte proposant un référentiel commun des bonnes pratiques, aussi bien pour les praticiens et les patients que pour l’ensemble de la profession (industriels, fournisseurs…).
À SAVOIR
Chaque éco-geste est important, même s’il paraît mineur.
Sensibilisez vos enfants aux économies d’énergie quotidiennes. Ils prendront vite de bons réflexes.
Testez vos connaissances, et trouvez les réponses aux questions sur votre santé bucco-dentaire.
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Le blanchiment abîme-t-il les dents ?
FAUX : Les produits de blanchiment (peroxyde de carbamide ou d’hydrogène) sont de plus en plus efficaces tout en étant inoffensifs pour les tissus dentaires. Leur innocuité a été prouvée dans de nombreuses études cliniques réalisées sur plusieurs années.
L’application à domicile des agents de blanchiment doit être obligatoirement précédée d’un examen minutieux de la dentition et d’un nettoyage-polissage de la surface des dents.
En contact avec les dents, le gel de blanchiment libère de l’oxygène qui pénètre au sein de l’émail et de la dentine provoquant leur éclaircissement.
Une sensibilité dentinaire au chaud froid peut survenir transitoirement et être traitée en appliquant des pâtes fluorées.
Les caries font-elles toujours mal ?
FAUX : Probablement plus de la moitié des caries ne sont pas ressenties par les patients car elles ne sont pas douloureuses. D’où l’importance d’un dépistage très régulier.
Avec l'âge, le déchaussement des dents est-il une fatalité ?
FAUX : Des mesures de prévention efficaces et des traitements adaptés existent pour se prémunir de ces problèmes. Garder une bouche saine tout au long de sa vie est possible grâce à un suivi bucco-dentaire dès le plus jeune âge.
Les infections dentaires peuvent provoquer des problèmes cardiaques !
VRAI : Les microbes présents dans les infections dentaires peuvent passer dans la circulation sanguine et provoquer des problèmes cardiaques. Ceci est d’autant plus vrai chez les personnes qui présentent déjà une pathologie du cœur.
Le tartre déchausse les dents
VRAI : Le tartre est très poreux. C’est un vrai nid à microbes. S’il n’est pas retiré régulièrement, les microbes qui s’y logent peuvent provoquer une inflammation de la gencive, entraînant un déchaussement des dents.
Pas de soins dentaires chez la femme enceinte
FAUX : Des soins peuvent être prodigués pendant le deuxième trimestre de la grossesse. Au premier et au troisième trimestre, seuls les soins d'urgence seront réalisés.
Les sodas, même sans sucre, sont mauvais pour les dents
VRAI : Toutes les boissons acides (sodas, jus de fruits, jus de citron…) provoquent des déminéralisations de la surface de l'émail et diminuent ainsi la résistance des dents en face de la maladie carieuse. Leur consommation doit donc se faire avec modération.
En cas de sensibilité forte aux caries, optez pour une paille afin que l'acidité ne se répande pas dans toute la bouche.
Pour être plus efficace, le brossage des dents doit se faire avec une brosse à poils durs
FAUX : Les brosses à poils durs usent l'émail des dents et abîment les gencives. La brosse à dents doit donc être à poils souples, ou éventuellement médium.
Le détartrage abîme les dents
FAUX : Le détartrage n’abîme pas les dents, bien au contraire il soulage les gencives. Les instruments utilisés ne rayent pas nos dents et ne les rendent pas mobiles.
La cigarette provoque des caries
VRAI : L’affaiblissement du système immunitaire augmente la concentration de bactéries cariogènes dans la salive du fumeur. Le risque de caries serait donc plus élevé chez le fumeur régulier. De plus, une baisse du flux salivaire est fréquemment observée chez le grand fumeur.
Il faut être jeune pour pouvoir avoir des implants !
FAUX : La mise en place d'implants est possible à tout âge, si les conditions de santé de la personne ne sont pas en contradiction avec la réalisation de l'acte chirurgical. Seules quelques pathologies et médicaments particuliers peuvent contre-indiquer de tels traitements.
Les dents de lait n'ont pas de racine !
FAUX : Les dents de lait ont des racines, tout comme les dents définitives. Pourtant, quand elles tombent, on ne voit jamais les racines car elles ont été résorbées par la poussée de la dent définitive qui fait son éruption juste en dessous.
Mon enfant, n'a que des dents de lait, pas besoin d'aller chez le dentiste
FAUX : Les dents de lait doivent être contrôlées et soignées au même titre que les dents définitives. L'infection d'une dent de lait peut avoir des répercussions sur la dent définitive sous-jacente. La première visite chez le dentiste doit avoir lieu aux alentours de l’âge de 4 ans.
Une gencive qui saigne est une gencive malade
VRAI : Un saignement de gencive régulier, qu'il soit spontané ou provoqué par le brossage, reflète un état inflammatoire, voire infectieux, de votre gencive, et ceci même en l'absence de douleur.
Des soins appropriés doivent alors être mis en oeuvre rapidement pour éviter une dégradation de votre état bucco-dentaire.
Une dent dévitalisée ne peut pas avoir de carie
FAUX : Une dent dévitalisée peut présenter une carie, exactement au même titre qu'une dent vivante. Par contre, comme le nerf de la dent a été retiré lors de la dévitalisation, la carie n'est pas douloureuse, sauf lorsque l'infection se propage au delà de la dent. On est alors au stade de l'abcès denta
Les honoraires demandés tiennent compte de la complexité des soins dispensés. Notre équipe met tout en œuvre pour votre santé bucco-dentaire.
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La nouvelle convention dentaire signée avec l’Assurance Maladie est entrée en vigueur le 1er avril 2019. Dans ce cadre, certains actes de prévention et de soins dentaires sont nouvellement pris en charge ou revalorisés.
Chaque 1er janvier, jusqu’en 2023, les nouvelles prises en charge vont évoluer progressivement.
Les principales nouveautés ont pour objet de :
> Revaloriser des soins dentaires conservateurs courants.
> Permettre la prise en charge d’actes qui ne l’étaient pas jusqu’à présent.
> Développer la prévention dentaire auprès des enfants, des adolescents et des jeunes adultes.
> Renforcer la prise en charge des patients fragilisés (patients diabétiques, sous traitements anti-coagulants, ou patients en situation de handicap mental).
> Modifier la prise en charge des prothèses dentaires.
Honoraires et remboursements
LES PROTHESES
Honoraires et remboursements
Des plafonds tarifaires sur les prothèses sont instaurés pour un « reste à charge maîtrisé ». L’instauration de ces plafonds tarifaires s’applique sur un certain nombre d’actes (appelés « paniers ») depuis le 1er avril 2019.
Vous avez ainsi le choix entre trois « paniers de soins » pour vos prothèses dentaires :
> Le Panier « Reste à charge 0 » (RAC 0) ou « 100% Santé ».
> Le Panier « Reste à charge modéré » avec un prix des actes plafonné.
> Le « Panier libre » qui n’est pas soumis au plafonnement de tarifs.
À SAVOIR
Les actes impliquant un dépassement d’honoraires sont toujours précisés et expliqués dans le plan de traitement établi avec vous au cabinet.
Ils font l’objet d’un devis détaillé que vous pourrez adresser à votre mutuelle afin qu’elle vous renseigne sur la quote-part de prise en charge.
Les prothèses dentaires permettent de remplacer une ou plusieurs dents abîmées ou absentes, en faisant un choix entre différents matériaux.
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Pour rendre les prothèses dentaires (couronne, bridge, inlay-onlay) plus accessibles, de nouveaux plafonds tarifaires ont été instaurés en fonction de la localisation de la dent à soigner et du matériau utilisé.
- "Un devis préalable vous sera remis avant toute intervention."
Prothèses matériaux et prise en charge
3 PANIERS DE SOINS DENTAIRES POUR DÉTERMINER LES PRISES EN CHARGE
> Santé » : les tarifs des actes sont plafonnés, et les soins sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie obligatoire et votre mutuelle santé.
> Les soins avec « Reste à charge modéré » : les tarifs des actes sont plafonnés, mais sans obligation d’une prise en charge intégrale par votre mutuelle santé.
> Les soins avec tarifs libres : les actes de ce panier ne sont pas soumis au plafonnement de tarifs. Ils sont remboursés sur la base du tarif de la Sécurité Sociale ,et par votre mutuelle selon le contrat choisi. Vous pouvez choisir librement les techniques et les matériaux les plus sophistiqués.
> Les tarifs proposés dans le panier de soins « Reste à charge 0 » ou dans le panier « Reste à charge modéré » diffèrent selon la nature des matériaux utilisés et la localisation de la dent : les prothèses des dents « visibles », comme les incisives et les canines, sont mieux prises en charge que celles des dents « non visibles » comme les prémolaires ou les molaires.
LES DIFFÉRENTS MATÉRIAUX PROTHÉTIQUES
Aujourd’hui, le choix existe entre de nombreux matériaux : résine, métal, alliage métal-céramique, céramique, zircone.
> La couronne en résine est un matériau généralement utilisé pour les prothèses provisoires. L’inconvénient est que la résine s’use et se ternit vite.
> La couronne métallique est souvent utilisée pour les dents moins visibles (prémolaires ou molaires par exemple).
Son prix et sa teinte varient en fonction du métal utilisé (alliage ou non).
> La couronne céramo-métallique associe deux matériaux : un matériau support (alliage ou métal) et un matériau cosmétique esthétique, de la même couleur que le reste de la dentition.
> La couronne céramique (céramique monolithique hors zircone) est le matériau le plus utilisé. Biocompatible, durable et très esthétique il reproduit la couleur naturelle de la dent.
> La couronne céramique monolithique en zircone est constituée d’une seule pièce et offre une excellente résistance mécanique. Elle est particulièrement utilisée lorsque l’espace destiné à la couronne est restreint.
> La couronne céramo-céramique ou couronne « tout céramique » réalisée en céramique stratifiée. Sa teinte et sa transparence s’apparentent à celles des dents naturelles ; c’est la solution la plus appropriée pour un rendu esthétique optimal.
Prothèses matériaux et prise en charge
À SAVOIR
Le choix des prothèses dépend de plusieurs paramètres qui prennent en compte vos besoins spécifiques, votre santé-bucco-dentaire, la localisation des dents concernées, les matériaux et les modalités de prises en charge.
Notre cabinet vous oriente et vous conseille.
SYNTHÈSE DES PANIERS ET EXEMPLES
Reste à charge implant
La Nouvelle convention dentaire signée avec l’Assurance Maladie est entrée en vigueur le 1er avril 2019. Voici une synthèse des mesures adoptées.
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LES PRINCIPALES NOUVEAUTÉS ONT POUR OBJET :
> De revaloriser des soins dentaires courants conservateurs et de permettre la prise en charge d’actes qui n’étaient pas pris en charge jusqu’à présent ;
> De développer la prévention dentaire auprès des enfants, des adolescents et des jeunes adultes ;
> De renforcer la prise en charge des patients fragilisés (patients diabétiques, sous traitements anti-coagulants, ou patients en situation de handicap mental) ;
> De modifier la prise en charge des prothèses dentaires.
- " Les nouvelles mesures visent à renforcer la prévention et les soins conservateurs afin d’améliorer la santé bucco-dentaire générale."
Nouvelles prises en charge de la santé dentaire
NOUVEAUTÉS SUR LES SOINS DENTAIRES PRIS EN CHARGE ?
À partir du 1er avril 2019, et tous les 1er janvier jusqu’en 2023, certains actes de prévention et de soins dentaires sont nouvellement pris en charge ou revalorisés.
> Les nouvelles prises en charge
L’examen bucco-dentaire pris en charge à 100% dans le cadre du programme M’T dents débute à l’âge de 3 ans.
La pose de vernis fluoré pour les enfants de 6 à 9 ans présentant un risque carieux élevé (RCI) à raison de deux fois par an.
Le bilan et l’assainissement parodontal pour les patients diabétiques.
Le coiffage pulpaire, alternative à la dévitalisation.
> Les revalorisations tarifaires :
Extension de la prise en charge des actes de scellement de sillons aux adolescents de 16 ans (jusqu’à leur 16ème anniversaire).
Augmentation de la base de remboursement de l’inlay-onlay.
Augmentation de la base de remboursement de certains soins de restauration.
Augmentation de la base de remboursement des actes chirurgicaux sur dents temporaires.
LE PLAFONNEMENT DES TARIFS DES PROTHÈSES DENTAIRES
Une grande partie des prothèses dentaires (couronne, bridge, inlay-onlay) sera à terme intégralement prise en charge par l’Assurance Maladie et les complémentaires santé, sans « reste à charge » pour l’assuré ( « Reste à charge 0 »), en fonction de la localisation de la dent à soigner et du matériau utilisé.
Des plafonds tarifaires sur les prothèses sont instaurés pour un « reste à charge maîtrisé ». L’instauration de ces plafonds tarifaires s’appliquera sur un certain nombre d’actes (« paniers ») dès le 1er avril 2019.
- " Vous aurez ainsi le choix entre trois « paniers » de soins pour vos prothèses dentaires "
Nouvelles prises en charge de la santé dentaire
À SAVOIR
Le Panier « Reste à charge 0 » (RAC 0) ou « 100% Santé » : les prix des actes sont plafonnés, et les soins sont remboursés à 100 % par l’Assurance Maladie obligatoire et votre mutuelle santé.
Le Panier « Reste à charge modéré » : les prix des actes sont plafonnés, mais votre mutuelle santé ne sera pas tenue d’offrir une prise en charge intégrale.
Le « Panier libre » : Les actes de ce panier ne sont pas soumis au plafonnement de tarifs. Ces soins sont remboursés sur la base du tarif de la Sécurité sociale et par votre mutuelle, selon le contrat choisi. Le patient pourra choisir librement les techniques et les matériaux les plus sophistiqués.
Garantir à chaque patient des soins de qualité, ceci dans le cadre d’une relation de confiance et de respect mutuel, est à la base de notre activité.
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CHOISIR LIBREMENT SON PRATICIEN
C’est vous qui choisissez le praticien que vous jugez le plus à même de vous soigner. Vos critères de sélection géographique, budgétaire, pratique ou autre vous sont personnels.
BÉNÉFICIER D’UNE PRESTATION DE QUALITÉ
En tant que patient, vous avez droit au traitement le plus approprié à votre situation, à l’assurance d’une sécurité sanitaire (hygiène et asepsie rigoureuses au cabinet) et à la continuité de vos soins.
Pour certains actes, nous pourrons vous orienter vers un confrère, si nous estimons qu’il sera mieux à même que nous de vous prodiguer le traitement envisagé. Nous restons toutefois votre praticien référent.
La règle de votre libre choix s’appliquera là aussi.
BÉNÉFICIER D’UNE PRESTATION DE QUALITÉ
En tant que patient vous avez droit au traitement le plus approprié à votre situation, à l’assurance d’une sécurité sanitaire (hygiène et asepsie au cabinet) et à la continuité de vos soins.
Pour certains actes, nous pourrons vous orienter vers un confrère, si nous estimons qu’il sera mieux à même que nous de vous prodiguer le traitement envisagé. Nous restons toutefois votre praticien référent.
La règle de votre libre choix s’appliquera là aussi.
Relation patient - praticien
VOTRE DOSSIER : INFORMATIONS ET SECRET MÉDICAL
Des informations médicales vous concernant nous sont nécessaires pour poser un diagnostic, vous proposer le traitement adéquat, éviter des complications lors des soins.
Nous sommes tenus, ainsi que tout le personnel du cabinet, au secret médical sur ces informations :
> État de santé général et bucco-dentaire.
> Examens pratiqués (radios...).
> Traitements envisagés. Conséquences, risques éventuels.
> Durée et coût de soins.
> Matériaux utilisés, traçabilité des prothèses.
Vous avez accès à votre dossier pour :
> Nous questionner.
> Disposer d’une copie.
> Le transmettre à un autre praticien.
LE CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ
Aucun acte ou traitement ne peut être pratiqué sans votre accord.
À la suite des informations qui vous seront données sur la durée du traitement, les résultats prévus et les limites éventuelles, le praticien requiert votre consentement.
Vous êtes libre d’en discuter avec nous, de refuser un soin ou un programme de traitement.
NOS CONSEILS
Exprimez librement vos attentes, vos appréhensions (douleur...), vos insatisfactions éventuelles.
Respecter le planning et l’horaire des rendez-vous, nous prévenir en cas de retard ou d’annulation, nous permettra une bonne gestion de notre temps, et donc du vôtre.
L’organisation du cabinet répond à des règles d’hygiène strictes. L’entretien et la stérilisation sont pour nous des éléments prioritaires.
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L’essentielle protection sanitaire
L’installation du cabinet est conçue au sein d’un espace clinique dans lequel les contacts avec l’extérieur sont limités au maximum.
L’équipe soignante suit strictement les règles d’hygiène entre chaque patient en procédant à un lavage minutieux des mains, avant et après chaque intervention, avec des gels antiseptiques ou du savon chirurgical.
Des gants et des masques médicaux sont portés pendant les soins et jetés après chaque intervention.
Le lieu spécifique de traitement des instruments est séparé de la salle d’examen et de soins.
Hygiène et asepsie au cabinet
L’ASEPSIE FAIT TOTALEMENT PARTIE DE L’ORGANISATION DU CABINET POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS ET DES ÉQUIPES DENTAIRES
Hygiène et asepsie au cabinet
DANS LA SALLE DE SOINS
> Après chaque soin, les mesures d’hygiène et d’asepsie sont appliquées de manière systématique : les fournitures dentaires à usage unique sont jetées (gobelets, gants, pompes à salive etc.).
> La zone de soins est nettoyée et désinfectée avec un désinfectant hospitalier afin de s’assurer que tous les germes sont éliminés.
> Les instruments non jetables sont nettoyés, brossés et séchés puis stérilisés. Ils sont traités en salle de stérilisation et maintenus stériles dans des sachets spécifiques.
> Les déchets sont triés, puis éliminés dans des conteneurs spécifiques afin d’être incinérés sous contrôle et dans le respect de l’environnement.
Dans la salle de stérilisation
Hygiène et asepsie au cabinet
DANS LA SALLE DE STERILISATION
La salle de stérilisation est isolée du reste de l’espace clinique.
> Les instruments non jetables sont trempés dans un bain décontaminant, puis passés aux ultrasons.
> Ils sont ensuite lavés dans un auto laveur (machine à laver à très haute température utilisant des produits désinfectants, bactéricides et fongicides).
> Dernière étape : ces instruments sont mis sous sachets et stérilisés à l’autoclave
À SAVOIR
En matière d’hygiène et d’asepsie au cabinet dentaire, le matériel est traité en suivant strictement les normes CE de stérilisation.
Votre praticien est à votre écoute : n’hésitez pas à exprimer vos attentes, vos demandes ou même vos inquiétudes, tant pour vos soins dentaires que pour votre sécurité.
Une radio panoramique dentaire est un cliché de l’ensemble de la denture et des articulations temporo-mandibulaires.
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Toutes les dents sont donc visibles sur le même cliché ainsi que :
> les arcades dentaires ;
> les maxillaires supérieur et inférieur ;
> la partie basse des fosses nasales ;
> le plancher des sinus maxillaires.
En plus de l’étude des soins déjà effectués, ou à effectuer sur les dents (traitement de caries, couronnes…) la panoramique dentaire permet de dépister les problèmes éventuels des dents, des maxillaires et des sinus, en particulier :
> les caries débutantes ;
> la position des dents de sagesse ;
> l’existence de kystes dentaires à l’extrémité des racines ;
> les dents surnuméraires ;
> l’évaluation générale de la perte de l’os de soutien des dents (parodontite) ;
> les tumeurs éventuelles.
Examen radiologique panoramique
UNE EXPLORATION DÉTAILLÉE
L’examen permet également de préciser l’emplacement des cavités naturelles (avant d’envisager la pose d’un implant dentaire par exemple) et le trajet du nerf mandibulaire.
Chez l’enfant, la panoramique dentaire permet de visualiser les germes des dents définitives, c’est-à-dire des futures dents.
On peut également voir les agénésies dentaires (absence de germes).
L’examen peut être pratiqué au cabinet dentaire ou chez un radiologue.
AVANTAGES
> Large couverture des os de la face et des dents.
> Capacité à être utilisée chez les patients qui ne peuvent pas ouvrir la bouche.
> La version numérique permet un rayonnement plus faible, sans incidence sur la santé.
À SAVOIR
L’examen radiologique panoramique est caractérisé par sa simplicité et sa rapidité.
Vous devez impérativement signaler, lors de la prise de rendez-vous, une grossesse en cours ou l’éventualité d’un début de grossesse.
L’agénésie dentaire est l’absence du germe de l’une ou de plusieurs dents à la naissance. Il ne peut donc pas y avoir de dent à cet emplacement.
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Les agénésies dentaires sont d’origine génétique et touchent les dents de lait ou et les dents définitives. En plus des parents, les premiers à pouvoir être alertés par l’absence de dents sont le médecin pédiatre et le chirurgien-dentiste. Des particularités dentaires déjà connues dans l’entourage familial seront à signaler dès le premier rendez-vous.
Il existe deux types d’agénésie : l’agénésie dentaire isolée et l’agénésie dentaire syndromique.
Agénésie dentaire
AGÉNÉSIE DENTAIRE ISOLÉE
La perturbation génétique ne touche que la fabrication des dents, avec la transmission d’un gène responsable de l’absence de fabrication d’une dent.
Il n’y a pas de pathologie associée, on parle donc d’agénésie non syndromique.
Le descendant peut aussi avoir un nombre de dents absentes différent de celui de son ascendant.
Exemple : un père consulte avec son fils âgé de 6 ans qui présente une agénésie dentaire. L’examen clinique ne révèle pas d’autres particularités morphologique ni physiologique.
En revanche, l’étude de l’arbre généalogique montre que le père est lui-même porteur d’agénésies dentaires et que le grand-père présente aussi des dents absentes. On parle donc d’agénésie dentaire isolée d’origine génétique.
AGÉNÉSIE DENTAIRE SYNDROMIQUE
> La perturbation génétique touche non seulement la fabrication des dents mais est aussi responsable d’autres anomalies. Les dents représentent parfois un « marqueur génétique » qui constitue un premier symptôme.
> Dans le cas d’agénésies dentaires multiples, une consultation auprès d’un généticien permet de distinguer le
type isolé du type syndromique.
Exemple : une jeune fille de 12 ans présente des agénésies dentaires. L’examen clinique montre d’autres problèmes dont l’un, sérieux, au niveau de l’œil. Il s’agit alors d’une agénésie dentaire qui nécessite le diagnostic d’un généticien.
TRAITEMENTS RÉPARATEURS
La prise en charge des agénésies dentaires dépend du nombre de dents absentes et de leurs localisations. On peut compenser une dent absente par un appareil amovible, une restauration esthétique ou par la mise en place d’un implant. Un bilan orthodontique est indispensable pour veiller à l’alignement des dents et à la bonne occlusion de la cavité buccale
À SAVOIR
La génétique médicale ne permet pas aujourd’hui de guérir les maladies génétiques. En revanche, la connaissance de plus en plus approfondie des syndromes permet de proposer au patient une surveillance adaptée.
En cas d’agénésie dentaire, nous pourrons vous conseiller, établir les étapes du traitement le mieux adapté à votre enfant et vous orienter, si besoin, vers un spécialiste pédodontiste (soins exclusifs des enfants) ou un généticien.
Certains troubles dentaires peuvent avoir une origine génétique. Des examens réguliers permettront de déceler toute anomalie.
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LA DENT, MARQUEUR GÉNÉTIQUE
Une anomalie du développement embryonnaire peut se traduire par un organe mal formé, ou par l’absence partielle ou totale de l’organe. Or, la dent constitue un marqueur génétique du développement de l’individu, au même titre que d’autres organes.
Si une particularité morphologique apparaît de type :
> Agénésie (absence définitive d’une ou plusieurs dents).
> Dent surnuméraire (présence de dent définitive en trop grand nombre).
> Dyschromie (défaut de coloration de la dent allant du blanc crayeux au marron).
Il convient de rechercher la cause possible du problème. Si un doute persiste quant à l’origine génétique de ce trouble, il sera bon de s’adresser à une consultation de génétique médicale.
Génétique dentaire
SYNDROMES GÉNÉTIQUES
Génétique dentaire
On compte de nombreuses situations associant une malformation dentaire à un syndrome génétique.
Les exemples les plus courants sont :
> L’amélogenèse imparfaite (AI) caractérisée par une malformation de l’émail. L’AI peut être isolée ou associée à un autre syndrome (association syndromique).
> La dentinogenèse imparfaite (DI) ou malformation de la dentine (partie située sous l’émail) qui présente un défaut de minéralisation. La DI peut être isolée ou associée à un autre syndrome comme l’ostéogénèse imparfaite (fragilité osseuse constitutionnelle). Le diagnostic précoce par le chirurgien-dentiste est essentiel pour la prise en charge thérapeutique et la limitation du risque de fractures osseuses.
À SAVOIR
Des particularités dentaires déjà connues dans l’entourage familial seront à nous signaler dès le premier rendez-vous.
Le tiers inférieur du visage, avec particulièrement les dents et la bouche, constitue un élément important pour le regard d'autrui.
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À CHAQUE VISAGE, SON SOURIRE
Le sourire fait partie d’un ensemble. Son harmonie est ainsi liée à un équilibre entre la forme du visage et les différents éléments qui le composent. Il n’existe donc pas de « sourire type ».
Pour les patients, l’objectif des traitements demandés est de préserver ou de recréer cette bonne relation entre les dents, la gencive et le visage.
L’essentiel des demandes de soins esthétiques dentaires est en rapport avec le sourire.
Ligne du sourire
QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES LIGNES DU SOURIRE ?
Ligne du sourire
> La première, dite « ligne du sourire basse »
Seuls 30 % des dents antérieures apparaissent en souriant. Les gencives sont cachées.
Cela concerne 20 % de la population.
> La seconde « ligne du sourire moyenne »
75 % à 100 % des dents ainsi que les papilles gingivales (ce petit triangle de gencive situé entre chacune des dents) sont visibles lorsqu’on sourit.
70 % de la population est concerné.
> Enfin, « la ligne du sourire haute ou gingivale »
Caractérise les personnes qui, lorsqu’ils sourient, exposent la hauteur de leurs dents ainsi qu’une hauteur de gencive.
Cela concerne 10 % de la population.
QUELS TRAITEMENTS POUR AMÉLIORER SA LIGNE DU SOURIRE ?
> Les traitements font généralement appel à des soins parodontaux (pour les gencives), à l’orthodontie (pour traiter les malpositions dentaires) ou à des réhabilitations prothétiques (taille, forme et teinte des dents).
Si certains soins peuvent être simples et rapides, d’autres sont parfois beaucoup plus complexes. Dans ces hypothèses, la thérapeutique est généralement pluridisciplinaire, soustendue par un diagnostic approfondi, un projet esthétique et fonctionnel validé par les différents praticiens, puis clairement expliqué au patient.
> En fonction des attentes de chacun, et à l’issue d’un bilan complet, les réhabilitations prothétiques envisagées sont adaptées au patient : implants, couronnes céramiques, facettes, composites esthétiques, éclaircissement dentaire vont être programmés en cohérence avec les thérapeutiques complémentaires éventuelles d’orthodontie et de traitement des gencives.
Ligne du sourire
À SAVOIR
Prévention, soins conservateurs et préservation tissulaire sont au cœur des préoccupations de la dentisterie esthétique.
En cas de thérapeutique complexe, le projet esthétique fera appel à un diagnostic approfondi comprenant dans la plupart des cas une prise en charge pluridisciplinaire.
Quel que soit le traitement préconisé, votre praticien est à votre écoute et vous fournira toutes les explications nécessaires.
La dentisterie adhésive regroupe l’ensemble des traitements destinés à reconstruire ou embellir les dents grâce à des techniques de collage.
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INDICATIONS
> Soins des dents antérieures aussi bien que postérieures.
> Restaurations simples ou complexes.
> Traitement de zones abîmées par une carie, un choc, une usure.
> Dentisterie esthétique (facettes…).
Dentisterie adhésive
INTÉRÊTS DE LA TECHNIQUE ADHÉSIVE
> Préservation des tissus dentaires : pièce prothétique fabriquée, après la réalisation d’une empreinte, au format exact de la cavité traitée et s’emboîtant telle une pièce de puzzle.
> Préparation limitée de la dent.
>Conservation maximale de l’émail de la dent, tissu essentiel pour ses propriétés mécanique et esthétique.
> Protection de l’environnement gingival : pas de liséré autour de la couronne.
> Dent moins fragilisée.
> Esthétique renforcée avec un rendu très naturel.
> Biocompatibilité avec les tissus dentaires
À SAVOIR
Cette technique avancée demande un parfait contrôle des différentes étapes du traitement, et plus particulièrement de celle du collage.
La dentisterie adhésive permet de réaliser des restaurations dentaires de moins en moins invasives.
Certains cas ne permettent pas ce type de restauration (dents très abîmées…) et relèvent alors des techniques classiques.
Les vitamines sont essentielles à notre santé buccale, en complément des minéraux tels que le calcium, le fluor, le phosphore.
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Privilégiez la consommation d’aliments « protecteurs » des dents, il s’agit essentiellement des poissons, des viandes, des légumes, du fromage (grâce à leurs apports en calcium, phosphore, vitamine D, fluor).
Sans oublier les fruits frais, riches en fibres et en vitamines.
"Pour conserver de belles dents, l'hygiène bucco-dentaire est primordiale, mais le choix de nos aliments est tout aussi important."
Vitamines santé
La vitamine C (légumes, fruits...)
Ses bienfaits sont nombreux et elle agit pour la santé du tissu de soutien des dents, c’est-à-dire notre parodonte. En effet, elle participe à la synthèse du collagène nécessaire à la constitution des ligaments, vaisseaux sanguins et muqueuses. Elle possède également une action antioxydante sur les tissus et favorise les défenses immunitaires face aux agressions microbiennes.
La vitamine E (huile d'olive, germe de blé...)
En synergie avec la vitamine C, elle protège les membranes et ainsi les muqueuses de la cavité buccale.
La vitamine D (poisson, mozzarella...)
Son apport est important, conjointement avec le calcium, pour la constitution des os des mâchoires.
Le calcium
On le trouve en grande quantité dans les produits laitiers (lait, fromages, yaourts…).
Les intolérants au lactose trouveront du calcium principalement dans les fruits secs, les légumes et légumineuses, ou bien encore dans le soja.
L’eau est également une source très importante de calcium : choisissez une eau minérale ou de source riche en calcium.
À SAVOIR
Une alimentation variée vous apportera tout naturellement les éléments nécessaires à votre santé, et à vos dents.
Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) préconise de manger 5 fruits et légumes par jour. Une portion correspond en moyenne à deux cuillères à soupe pleines, soit environ 90 grammes.
Par exemple au quotidien : une tomate de taille moyenne, 1 pomme, 2 abricots, 4 ou 5 fraises, 1 banane...
L’occlusion dentaire est l’ensemble des contacts établis entre les dents du maxillaire (fixées au crâne) et les dents de la mandibule (qui est mobile).
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Dans certains cas, ces contacts ne sont pas corrects. Par exemple, si de mauvaises habitudes déplacent les dents ou si des dents extraites n’ont pas été remplacées et que les dents restantes ne sont plus en équilibre. Des traitements dentaires peuvent aussi, dans la durée, créer des obstacles.
Or, avoir une bonne occlusion représente un élément capital pour la santé.
QUAND FAUT-IL CONSULTER ?
Si la place ou la forme des dents ne leur permettent plus de s’emboîter convenablement lors du serrage, la mandibule se décale alors pour obtenir cet emboîtement.
> Cette position d’adaptation de la mandibule peut aboutir à des crispations des muscles des mâchoires ou à des difficultés dans l’articulation de la mandibule. Les mouvements sont alors contrariés et douloureux.
> La situation est aggravée si le patient serre beaucoup les dents, par exemple dans des situations de stress répétées. Alors, les difficultés musculaires peuvent se transformer en véritables blocages et les douleurs de la région articulaire irradier tout le côté de la tête.
Occlusion dentaire
LES TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
En fait, cette position décalée de la mandibule passe inaperçue dans la plupart des cas et les patients supportent très bien cette situation… Jusqu’au jour ou d’autres soucis s’additionnent :
> Perturbation de la position du crâne par rapport à la colonne vertébrale.
> Ensemble de la posture du corps affectée par un déséquilibre mandibulaire prolongé.
Avec des douleurs générales, parfois mal identifiées, désignées par le terme de troubles musculo-squelettiques (TMS).
N’hésitez pas à en parler à votre chirurgien-dentiste et à demander l’évaluation de votre occlusion dentaire.
Le diagnostic est parfois délicat mais il est bon de ne pas oublier cette cause dans le cas de TMS.
Le traitement fait en général appel à :
> Des conseils comportementaux.
> Une orthèse orale.
> Une rééquilibration occlusale.
À SAVOIR
En fonction de leurs causes et de leur importance, les troubles de l’occlusion peuvent relever de différents traitements.
Certains troubles de l’occlusion ne prêtent pas à conséquence et ne sont pas à soigner.
En plus du confort buccal que procure la salive, celle-ci est notre meilleure alliée contre la carie dentaire et l’infection des muqueuses orales.
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Chacun possède trois paires de glandes salivaires principales qui sécrètent en moyenne 1,5 litre de salive par jour.
La salive est composée à 98 % d’eau, à 0,5 % de protéines et d’une multitude d’ions minéraux, de calcium, de fluorures, de phosphates, etc. Ces proportions varient d’un individu à l’autre en fonction du stress, du tabagisme, des cycles hormonaux et d’un éventuel défaut de fonctionnement des glandes salivaires.
RÔLE DE LA SALIVE
La salive initie la digestion en imprégnant le bol alimentaire.
En le lubrifiant, elle facilite la mastication et la déglutition.
> Autre rôle majeur, la salive neutralise l’acidité buccale.
Une chute de sécrétion salivaire ne lutte plus contre cette acidité ce qui peut être à l’origine de caries et de gingivites.
> La salive renforce la reminéralisation de l’émail et répare ainsi les micro-altérations que subit quotidiennement l’émail de nos dents.
À noter : en cas de grignotages répétés, la salive n’a pas le temps de jouer son rôle protecteur contre les attaques acides d’origine bactérienne.
> Enfin, la salive est dotée d’un pouvoir cicatrisant sur les plaies internes, provoquées notamment par la mastication.
> Elle contient certaines protéines capables de détruire les microorganismes étrangers et de diminuer le risque de candidoses.
Salive, un protecteur naturel de notre bouche
DIMINUTION DU FLUX SALIVAIRE
Le flux salivaire peut parfois diminuer, soit à cause de certaines maladies, soit lors de la prise de médicaments tels que antihistaminiques, antidépresseurs…, soit à la suite d’une irradiation des glandes salivaires par radiothérapie de la tête et du cou.
COMMENT REMÉDIER À LA SÉCHERESSE BUCCALE ?
Pour stimuler le flux salivaire, voici tout d’abord les moyens classiques :
> Le goût acide (jus d’agrumes, pommes).
> Les chewing-gums et pastilles (sans sucres), car la mastication stimule la salivation.
> Les substituts salivaires, le gel buccal qui humecte les muqueuses.
> Le brumisateur d’eau, à la fois simple et pratique.
Enfin, il existe des médicaments à prendre par voie orale qui stimulent la salivation.
Attention : la mastication du chewing-gum est déconseillée si vous portez un appareil orthodontique ou certains types de prothèse.
À SAVOIR
Le manque de salive donne une langue pâteuse.
On a du mal à s’exprimer, à avaler. Une infection des muqueuses peut survenir, ainsi que des caries.
Afin d’éviter des troubles plus sérieux, ne tardez pas à consulter votre praticien dès que vous ressentez une gêne.
Les dents et leur parodonte (gencive et os) peuvent être les portes d’entrée d’infections bactériennes pouvant entraîner des pathologies graves.
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INFECTION SITUÉE AU NIVEAU DE LA DENT
Si une dent abîmée ou fracturée n’est pas soignée rapidement, la pulpe de cette dent se nécrose. Les bactéries se diffusent alors par la racine avec le risque de créer un abcès localisé. En se développant dans l’os, elles libèrent des toxines qui entraînent une destruction du tissu osseux de la mâchoire et se propagent dans les tissus environnants.
L’infection peut alors emprunter des voies indirectes telles que la circulation lymphatique ou sanguine.
> Propagation par voie lymphatique : les ganglions de la tête et du cou gonflent et deviennent douloureux.
> Propagation par voie sanguine : les bactéries vont gagner un autre organe (sinus, yeux, cœur, poumons ou articulations).
Elles peuvent alors déclencher des pathologies sur ces organes mais aussi, et surtout, aggraver les maladies préexistantes.
Infections a distance
INFECTION SITUÉE AU NIVEAU DU PARODONTE
Infections a distance
Les maladies du parodonte d’origine bactérienne, dans certaines formes aiguës, augmentent ou aggravent des pathologies telles que :
> Maladies cardiovasculaires (endocardite, artériosclérose, coronopathies).
> Affections pulmonaire et respiratoire.
> Problèmes lors de chirurgie cardiaque ou de chirurgie orthopédique (prothèse de hanche, de genou, etc.).
> Diabète.
> Complications en cas de grossesse.
À SAVOIR
Ces problèmes sont à prendre très au sérieux.
Un bilan clinique et radiologique bucco-dentaire particulièrement précis est à effectuer lorsqu’apparaît une pathologie générale.
Par ailleurs, un bilan buccal, dentaire ou parodontal devra être fait systématiquement avant toute intervention à risque infectieux.
L’endocardite infectieuse (fixation et multiplication d’une bactérie sur le cœur) est une maladie grave dont l’origine bucco-dentaire est fréquente.
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LE PROBLÈME DE LA « PORTE D’ENTRÉE »
Pour le comprendre, il faut rappeler l’existence et la variété de la flore microbienne buccale normale dans laquelle les streptocoques occupent la première place.
Dans certains cas, les germes peuvent passer dans le sang entraînant une infection bactérienne massive, mais courte.
Des actes dentaires (extractions multiples, chirurgie gingivale…) demandent une vigilance particulière.
> L’importance de cette infection est en fonction de l’inflammation gingivale. Une antisepsie locale avant le geste chirurgical permet de la prévenir.
> Il est à noter que les soins dentaires internes (traitement d’un canal par exemple), étant peu hémorragiques, comportent peu de risques de passage de germes dans le sang.
Prévention des endocardites infectieuses
L’ATTEINTE CARDIAQUE
En principe, seuls les cœurs porteurs d’une maladie préexistante risquent véritablement d’être infectés par un germe d’origine buccale. En particulier les malades atteints d’une maladie congénitale (communication entre les ventricules ou maladie bleue par exemple) ou encore d’une maladie des valves du cœur.
Les plus exposées au risque sont incontestablement les personnes porteuses d’une prothèse valvulaire cardiaque.
L’endocardite une fois déclarée nécessite des soins de longue durée, avec une antibiothérapie par voie veineuse.
Dans de rares cas, il peut être nécessaire de remplacer ou réparer la valve touchée.
LE PROTOCOLE D’ANTIBIOPROPHYLAXIE
L’attitude consensuelle actuelle cherche à privilégier la simplicité et la fiabilité.
En l’absence d’allergie aux pénicillines, il sera donné au préalable un antibiotique de ce type.
En cas d’allergie, il sera prescrit un antibiotique adapté.
À SAVOIR
Avant toute intervention bucco-dentaire, prévenez votre praticien si vous avez, ou pensez avoir, un problème cardiaque.
Signalez une éventuelle allergie à la pénicilline. Suivez soigneusement la prescription qui vous est faite.
Le bénéfice de l’arrêt du tabac est quasi immédiat ! Si vous vous sentez concerné, votre chirurgien-dentiste peut vous accompagner.
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QUELS SONT LES EFFETS DU TABAC SUR LA SANTÉ BUCCO-DENTAIRE ?
> Contrairement aux idées reçues, le tabac ne provoque pas de formation de tartre supplémentaire. En revanche, celui-ci devient plus visible avec la coloration tabagique.
> La consommation de tabac a un effet direct sur les tissus gingivaux et osseux mais aussi sur la vascularisation. Ainsi, les tissus bénéficient d’une irrigation sanguine amoindrie et se renouvellent moins bien.
> Paradoxalement, les inflammations éventuelles sont diminuées, ce qui, chez certains patients tabagiques, présente l’inconvénient de ne pas déceler l’apparition et les effets d’une gingivite ou d’une parodontite.
L’arrêt du tabac n’est pas une course en solitaire : n’hésitez pas à nous en parler.
Tabac et votre santé bucco-dentaire
LES TRAITEMENTS POUR LE SEVRAGE TABAGIQUE
Tabac et votre santé bucco-dentaire
Certains fumeurs sont susceptibles d’arrêter leur consommation de tabac sans aide.
Pourtant, il a été constaté qu’un fumeur accompagné par un professionnel de santé avait davantage de chance de réussite.
> Les traitements médicamenteux (gommes, patchs, pastilles, …), dits ‘traitements nicotiniques de substitution’ (TNS), sont recommandés pour soulager les symptômes de sevrage, réduire l’envie de fumer et prévenir les rechutes.
> Ils peuvent être prescrits par votre chirurgien-dentiste et sont pris en charge par l’Assurance Maladie.
L’ÉCLAIRCISSEMENT DENTAIRE
Il est bon de savoir que le tabac n’est pas responsable de la formation de tartre mais de sa coloration, et qu’une séance de détartrage permet d’éliminer ces taches.
Cependant, si l’on envisage un traitement d’éclaircissement des dents, il faut envisager d’arrêter de fumer, au moins pendant la durée du traitement et si possible après !
Tabac - 3
À SAVOIR
Une chirurgie buccale peut ainsi être une excellente occasion pour prendre la décision de ne plus fumer, avec un réel bienfait tant pour votre santé bucco-dentaire que pour votre santé en général.
La péri-implantite est une maladie infectieuse qui entraîne une inflammation des tissus entourant un implant.
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QU'EST-CE QU'UNE PÉRI-IMPLANTITE ?
Tout comme les tissus porteurs de la dent naturelle (l’os et la gencive), les structures supportant l’implant d’une dent artificielle peuvent souffrir d’une inflammation chronique. Cette maladie porte le nom de parodontite lorsqu’il s’agit d’une dent et de péri-implantite en cas d’implant.
Principalement causée par une invasion microbienne, autour et à l’intérieur des tissus péri-implantaires, cette infection, si elle n’est pas traitée, conduit à une perte de tissus osseux, puis de l’implant.
Peri-implantite
FACTEURS DE RISQUE
> Patients fortement sensibles aux parodontites.
> Fréquence plus importante chez les patients fumeurs que non-fumeurs.
> Hygiène bucco-dentaire mal adaptée ou insuffisante.
> Présence de diabète.
COMMENT LA PÉRI-IMPLANTITE SE MANIFESTE-T-ELLE ?
> Rougeur et gonflement de la gencive autour de l’implant.
> Parfois, mais pas toujours, des petites douleurs ou une sensation lancinante.
> Saignement au brossage.
> À la pression, apparition d’une goutte blanche de pus.
TRAITEMENT DE LA MALADIE PÉRI-IMPLANTAIRE
Le premier geste est d’éviter qu’elle n’apparaisse, en suivant une hygiène bucco-dentaire rigoureuse : brossage, passage de brossettes interdentaires, suivi régulier chez le dentiste.
> Pour une péri-implantite débutante, renforcer immédiatement l’hygiène buccale avec également, selon prescription, gel désinfectant, bains de bouche et antibiotiques si nécessaire.
> Éviter le jet dentaire qui pourrait injecter profondément les bactéries plutôt que les enlever !
> Si les bactéries demeurent longtemps sur l’implant, l’inflammation, d’abord inoffensive, peut également attaquer l’os : un cratère étroit et infecté se forme, appelé « poche ». L’objectif du traitement sera alors d’assainir cette poche afin d’obtenir sa fermeture.
À SAVOIR
Si la péri-implantite n’est pas traitée correctement, il y a de forts risques que les dents adjacentes et les autres implants en soient affectés à leur tour.
Toute maladie parodontale doit être traitée avant de prévoir une pose d’implant.
Après la pose d’un implant dentaire, les suites opératoires (gêne, hématome, douleur éventuelle) sont prises en charge de manière adaptée à chacun.
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QUELLES SONT LES SUITES OPÉRATOIRES ?
Après la mise en place d’implants, diverses réactions peuvent apparaître :
> Une douleur : elle dépend principalement de l’importance de l’intervention, c’est-à-dire du nombre d’implants posés dans la séance. Par ailleurs, la douleur post-opératoire est très variable d’une personne à une autre. De façon générale, pour la mise en place de 1 ou 2 implants, la douleur est nulle ou faible.
Pour des interventions plus importantes, une gêne est à prévoir pendant quelques jours.
> Un œdème : il s’agit d’un gonflement de la gencive et de la joue lié à la réaction inflammatoire qui suit toute intervention chirurgicale. Il est souvent présent de façon très légère.
Dans certains cas, il peut s’avérer plus important.
> Un hématome : il est dû à un saignement interne qui persiste de façon transitoire après l’intervention et survient occasionnellement. Lorsqu’il est étendu, il peut paraître impressionnant mais il est rarement inquiétant.
Lorsque ces suites opératoires vous semblent supérieures aux prévisions de votre chirurgien-dentiste, n’hésitez pas à le lui signaler rapidement afin de détecter une éventuelle complication.
Douleur et implants dentaires
GESTION DU STRESS ET DE LA DOULEUR
Le stress et la douleur liés à une pose d’implant dentaire peuvent être prévenus et traités de façon efficace grâce à une prescription bien adaptée, en adéquation avec votre état de santé et l’importance de l’intervention prévue.
À SAVOIR
Suivez bien les conseils post-opératoires donnés et n’attendez pas les premiers signes de douleur pour commencer le traitement.
Si vous ne supportez pas les médicaments prescrits ou s’ils ne vous semblent pas assez efficaces, nous modifierons le traitement.