Les spécialistes en Implantologie
Dr COUSIN
Docteur en Chirurgie dentaire
Faculté de Lille
Diplome Universitaire d'implantologie de la Salpétrière, Paris VI
Certificat de formation aux techniques d'aligneurs invisibles, Paris
Cursus de formation en parodontologie clinique et chirurgicale, SFPIO Paris
Diplome Universitaiure en chirurgie avancée, Hopial Rotschild Paris
Dr CARREZ
Docteur en Chirurgie dentaire
Faculté de Lille
Formation en chirurgie Orale et Pré-implantaire, TBR Toulouse
Certificat d'implantologie clinique esthétique et fonctionnel, PACT implant Paris
Certificat de chirurgie avancée, PACT implant Paris
Formation PRF et prélèvements sanguins, Paris
Questions / Réponses
L’IMPLANT LUI-MÊME
C’est une racine artificielle qui est placée dans l’os. Sa taille est sensiblement identique à celle d’une racine naturelle.
Une fois le ou les implants mis en place, le site d’intervention va être soigneusement refermé afin de permettre à l’implant de s’intégrer totalement à l’os de la mâchoire.
L’intérieur de l'implant présente un filetage pour le vissage des pièces futures, celui-ci est obturé par une vis plate : la vis de couverture.
Les implants sont entièrement enfouis sous la gencive, et donc très bien protégés pendant cette période d’ostéointégration.
LE PILIER PROTHÉTIQUE INTERMÉDIAIRE
La future prothèse ne peut pas être directement scellée dans l’implant. Il est donc nécessaire d’utiliser une pièce intermédiaire, appelée pilier implantaire, qui est vissée dans l’implant.
Cet élément permet de passer sans dommage au travers de la gencive et sert d’ancrage à la future prothèse.
LA PROTHÈSE
Au bout de 3 à 6 mois, une seconde chirurgie va être effectuée afin de dégager l’implant et procéder à la pose du pilier et de la prothèse choisie.
Celle-ci sera vissée ou scellée sur ce pilier intermédiaire.
Dans certains cas, une bague de cicatrisation est directement vissée sur l’implant. Une seconde chirurgie ne sera donc pas nécessaire pour découvrir l’implant. Cette technique n’est pas toujours possible et est réservée aux conditions de cicatrisation les plus favorables.
LE SUIVI DES IMPLANTS
À l’issue de l’intervention, un passeport implantaire vous sera remis. Il contient toutes les données relatives à vos implants et répond aux normes de traçabilité (taille, catégorie d’implants, fournisseur, date d’intervention…) permettant de les identifier et d’en assurer le suivi.
S’il est nécessaire ultérieurement de refaire la prothèse fixée sur l’implant, ces informations permettront de connaître les références de l’implant et les coordonnées du fabriquant.
À SAVOIR
Une hygiène buccale rigoureuse est indispensable pour une obtenir bonne cicatrisation.
Dans certains cas, la pose d’implant peut être précédée d’un comblement osseux afin de permettre son bon ancrage dans la mâchoire et le positionnement d’une prothèse esthétique.
EXAMEN PREALABLE
La pose d’implants passe par un examen clinique et médical préalable, ainsi que par une phase d’étude des radiographies et des empreintes précédemment réalisées. Ces analyses permettent de préparer un plan de traitement adapté à chaque situation.
La densité et le volume osseux sont examinés à l’aide d’un scanner ou Cone Beam (radio panoramique en 3 dimensions) afin de déterminer les dimensions des implants à utiliser.
La mise en place d’implants nécessite une asepsie rigoureuse. Elle peut être réalisée au cabinet ou en bloc opératoire, en fonction des habitudes du chirurgien-dentiste et de la configuration de son cabinet.
LA MISE EN PLACE DE L’IMPLANT
Une anesthésie locale est réalisée. La gencive est incisée et dégagée pour avoir accès au site osseux où la pose de l’implant est prévue. Un forage est réalisé dans l’os de la mâchoire pour y visser l’implant dentaire. Une vis de couverture est alors posée sur l’implant pour permettre à la gencive de guérir autour de l’implant.
L’intervention est réalisée dans de parfaites conditions d’asepsie.
LA FERMETURE DU SITE CHIRURGICAL
Une fois le ou les implants mis en place, deux options de fermeture sont possibles.
1ère option : Technique en deux temps (avec enfouissement total de l’implant).
Après la pose de l’implant, une vis de couverture est alors placée. La gencive est suturée et l’implant est donc complètement inclus dans la gencive, ce qui va permettre une bonne cicatrisation de la masse osseuse et de la muqueuse gingivale.
Après une période de cicatrisation de 4 à 6 mois et un contrôle radiologique, cette vis est enlevée pour dégager la tête de l’implant et mettre en place la vis de cicatrisation, qui va guider la cicatrisation de la muqueuse autour de l’implant.
L’utilisation de la technique en deux temps est liée à certains paramètres propres au patient : qualité osseuse, nécessité (ou non) d’une augmentation préalable du tissu osseux, passé tabagique…
2ème option : Technique en un temps (sans enfouissement total des implants).
La gencive est suturée en laissant dépasser la tête de l’implant et une vis de cicatrisation est mise en place. Cette technique permet d’éviter une deuxième étape chirurgicale pour dégager la tête de l’implant. Cette option est réservée aux cas les plus favorables.
La phase de cicatrisation (ostéointégration) sera la même dans les deux cas, entre 4 et 6 mois.
À SAVOIR
Après la pose d’implants, un suivi régulier est instauré afin de maintenir les résultats esthétiques et fonctionnels obtenus.
Une hygiène bucco-dentaire rigoureuse et quotidienne ainsi qu'un nettoyage efficace de la jonction gencive / implant au moyen de brossettes interdentaires sont indispensables. La pérennité des implants dépendra beaucoup de l’entretien que vous leur consacrerez.
Dans de rares cas, l’implant peut être rejeté. Votre chirurgien-dentiste évaluera votre situation clinique et un nouvel implant sera mis en place si les conditions le permettent.
PROTHÈSE FIXE SUR IMPLANTS
Dans le cas de couronnes et de bridges, une ou plusieurs empreintes sont effectuées. La prothèse est ensuite confectionnée, le plus souvent par un prothésiste dentaire. Après la pose, des réglages permettent une excellente adaptation.
Deux types de fixation :
La prothèse scellée : elle nécessite la mise en place d’un élément intermédiaire appelé pilier, vissé sur l’implant et sur lequel sera scellée la prothèse en céramique.
La prothèse vissée : un accès pour la vis au centre de la prothèse va permettre de « transvisser » la dent sur le pas de vis de l’implant. Cet accès sera ensuite comblé pour le dissimuler et le protéger.
Une prothèse complète de l’une ou des deux mâchoires peut aussi être fixée de façon permanente sur des implants.
PROTHÈSE AMOVIBLE SUR IMPLANTS
Les prothèses amovibles, qu’elles soient partielles ou complètes, peuvent être stabilisées par des implants.
Dans ce cas, les implants seront mis en place avant la réalisation de la prothèse ou sous une prothèse déjà existante.
De façon générale, on attend qu’un implant soit bien intégré à l’os dans lequel il a été placé pour réaliser la prothèse (entre 3 et 6 mois).
Il est possible, parfois, de réaliser une prothèse transitoire immédiatement après la pose de l’implant. Cela permet d’avoir une prothèse fixe tout à fait esthétique, notamment pour les zones visibles du sourire.
La réussite du traitement implique un soin méticuleux quotidien de votre part ainsi qu’un suivi régulier au cabinet.
À SAVOIR
L’implantologie fait appel à une technologie sophistiquée et coûteuse. Le coût global dépendra du nombre de dents à remplacer et donc du nombre d’implants ainsi que du type de prothèse(s) envisagée(s).
Le traitement implantaire n’est pas pris en charge par l’Assurance Maladie mais certaines mutuelles proposent des forfaits annuels.
Les implants permettent de résoudre, de manière fixe et durable, la majorité des problèmes esthétiques et fonctionnels liés à la perte d’une seule dent comme à un édentement partiel ou complet.
En cas de nécessité d’une reprise de l’implant, et pour que vous soyez suivi au mieux, il est important que le praticien concerné ait un maximum d’informations sur le travail précédemment effectué.
Les chirurgiens-dentistes et l’Ordre National des Chirurgiens-Dentistes (ONCD) vous proposent donc un passeport implantaire.
Ce passeport a vocation à vous être remis. Il répond aux différentes normes en matière de traçabilité et permet de suivre votre dispositif implantaire et son évolution.
UN PASSEPORT EN DEUX VOLETS
Le volet «Implant Chirurgie» mentionne le nom de l’implant, le nom du fabriquant et le numéro de lot, la position de l’implant dentaire, ainsi que sa longueur, son diamètre et sa composition.
Le volet «Prothèse supra-implantaire» précise si la prothèse est fixée ou scellée, le type de ciment employé (provisoire ou définitif) et son numéro de lot, le matériau utilisé pour le pilier prothétique et la prothèse fixée...
À SAVOIR
Conservez soigneusement ce document afin qu’il soit accessible à tout moment et où que vous soyez.
QUELS SONT LES EXAMENS À RÉALISER AVANT LA POSE D’UN IMPLANT ?
Dans la majorité des cas, il est nécessaire de faire un scanner pour connaître le volume et la densité de l’os dans la zone à implanter, et donc la longueur et le diamètre de l’implant.
Dans certains cas, des examens sanguins peuvent également être prescrits.
Dans le cadre d’une chirurgie implantaire, ces examens ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie et sont à la charge du patient.
QUELLE EST LA DURÉE DU TRAITEMENT IMPLANTAIRE ?
Il est possible de poser plusieurs implants en une même séance. La chirurgie en elle-même peut donc durer de 30 minutes à 2 heures. Les délais de cicatrisation moyens sont compris entre 3 et 6 mois. Des visites de contrôle, toutes les 6 semaines environ, sont à prévoir durant cette période.
Les étapes prothétiques peuvent être rapides (2 à 3 rendez-vous dans le cas d’une couronne unitaire) ou nécessiter plusieurs rendez-vous selon le nombre d’implants posés.
Durant toutes les phases du traitement, le patient portera, si besoin, une prothèse transitoire pour ne pas rester sans dents.
COMMENT L’INTERVENTION SE DÉROULE-T-ELLE ?
L’intervention est réalisée sous anesthésie locale. La prise d’antalgiques à heures régulières permettra d’éviter l’apparition de douleurs.
COÛT ET REMBOURSEMENT
L’implantologie fait appel à une technologie sophistiquée et de ce fait assez onéreuse. Le coût global dépendra du nombre de dents à remplacer et donc du nombre d’implants, ainsi que du type de prothèse envisagé. Un devis préalable est toujours établi avant le début du traitement. Ce traitement n’est pas pris en charge par l’Assurance Maladie, hormis la réalisation de certaines prothèses sur implants. Selon votre mutuelle, une prise en charge de tout ou partie des frais est possible en fonction de votre contrat.
À SAVOIR
Plus de 98 % des implants posés sont couronnés de succès. Environ 90% à long terme. Ce chiffre est divisé par deux chez les patients fumeurs.
Il est important de bien suivre les consignes post-opératoires données par le praticien ainsi que les prescriptions médicamenteuses.
RÉALISATION D’UN PROJET PROTHÉTIQUE
Lorsqu’il s’agit de projets prothétiques simples (une ou deux dents), la planification du traitement est relativement aisée.
Pour des projets complexes, une analyse plus poussée est parfois nécessaire, avec la réalisation de divers « maquettes » ou « guides » permettant d’anticiper et de prévoir, sur des modèles et/ou dans la bouche, la position des futures dents prothétiques.
Une planification totalement informatisée peut également être mise en place.
Un examen dentaire et buccal sera effectué afin d’évaluer l’état de la zone à implanter et de rechercher d’éventuelles caries ou gingivites, à traiter préalablement au problème de dents manquantes.
PLANIFICATION DE L’INTERVENTION CHIRURGICALE
Une fois le projet prothétique validé, le chirurgien doit voir dans quelles conditions il est possible de placer des implants pour soutenir la future prothèse. Le volume osseux est analysé afin de déterminer la nécessité, ou non, de réaliser une greffe osseuse.
La longueur et le diamètre de chaque implant sont également déterminés à ce moment.
L’état de santé du patient est pris en compte lors de l’analyse préalable.
La préparation et la pose d’implants s’effectuent selon un protocole bien défini.
À SAVOIR
Un implant est avant tout destiné à supporter une prothèse qui doit être esthétique et fonctionnelle. C’est donc le projet de la future prothèse qui va guider la mise en place de l’implant.
N’hésitez pas à nous demander toutes les informations nécessaires pour faire le choix d’une pose d’implant.
Le PRF (Protéine Riche en Fibrine) est un concentré de plaquettes sanguines et cellules immunitaires, accélérateur du temps de cicatrisation. Le PRF permet de rassembler en une seule membrane de fibrine l’ensemble des constituants favorables à la cicatrisation et à l’immunité présents dans un prélèvement sanguin. Ce procédé favorise d’une part la guérison de la plaie et d’autre part, en accélérant la cicatrisation, limite considérablement les risques de complications post-opératoires.
"Au cours de la période post-opératoire d’une greffe osseuse, le PRF réduit l’apparition de petits désagréments douloureux, infectieux ou inflammatoires."
COMMENT LE PRF EST-IL PRÉPARÉ ?
Un prélèvement sanguin est effectué sur le patient. Le sang est alors placé dans une centrifugeuse permettant de séparer ses composants et de récupérer un concentré riche en plaquettes. Ce concentré est utilisé soit tel quel sous forme de membrane, soit mélangé à de l’os ou des substituts osseux pour être placé sous la gencive à l’endroit du défaut osseux. Ce véritable pansement naturel en fibrine se transforme rapidement en tissu osseux ou muqueux.
Le site greffé est opérationnel à partir d’un délai de trois à six mois afin de réaliser bridges et implants dans d’excellentes conditions.
POUR QUEL TYPE D’INTERVENTION LA TECHNIQUE DU PRF PEUT-ELLE ÊTRE UTILISÉE ?
Un comblement de sinus avec la possibilité de pose immédiate d’implant (selon le cas).
Lors de l'extraction d'une dent afin de combler l'alvéole.
Un comblement de déficit osseux apparu après une extraction.
Une cicatrisation des tissus mous après la mise en place d’implant.
Des greffes de gencives.
À SAVOIR
Ce pansement est une matrice complète contenant l’ensemble des éléments cellulaires et des facteurs de croissance nécessaires à une cicatrisation optimale.
C’est un produit autologue, issu de votre propre corps (votre sang), et qui est donc parfaitement biocompatible.
La bonne préparation d’une intervention dentaire vous permettra d’en obtenir les meilleurs résultats avec un minimum de désagréments.
NOUS VOUS CONSEILLONS DE :
Venir habillé de manière confortable.
Pour les femmes, d’éviter le maquillage, y compris la crème de jour (cela peut gêner la pose des champs opératoires).
Prendre vos médicaments habituels, sauf avis contraire de notre part.
Prendre vos repas normalement avant l’intervention, sauf avis contraire du praticien.
Vous laver soigneusement les dents et effectuer un bain de bouche.
N’omettez pas de commencer la médication qui vous a été éventuellement donnée
AVANT DE PARTIR DE CHEZ VOUS
Préparez des sachets de glace que vous pourrez placer sur votre joue dès votre retour (en les isolant de la peau avec une serviette ou un linge) afin d’éviter hématome et œdème postopératoires.
Ayez avec vous le traitement antalgique post-intervention prescrit.
Prévoyez une alimentation qui évite le chaud après l’intervention.
À SAVOIR
Si un médicament contre l’anxiété vous a été donné, ne prenez pas votre voiture (risque de somnolence). Faites-vous plutôt accompagner.
Nous vous préciserons s’il est nécessaire de vous arrêter de travailler après l’intervention.
Les interventions sont souvent suivies d’une gêne ou d’un inconfort. Des règles simples permettent de gérer au mieux les suites opératoires.
L’HYGIÈNE BUCCALE ET LES BAINS DE BOUCHE
Une bonne hygiène buccale est la clé d’une cicatrisation rapide et de qualité.
Continuez vos brossages habituels dans les zones non douloureuses.
Pour assurer la propreté de la zone opérée, faites les bains de bouche qui vous ont été prescrits avec le plus grand soin.
Attention ! Ne commencez les bains de bouche que le lendemain de l’intervention, car des rinçages trop vigoureux dans les premières 24 heures risqueraient de provoquer un saignement et de retarder la cicatrisation.
LE TABAC
Il entrave de façon importante la cicatrisation. Son arrêt temporaire est vivement conseillé dans les jours qui suivent l’intervention et, en particulier, dans les cas de pose d’implant, de greffe gingivale ou osseuse.
LES MÉDICAMENTS
Suivez à la lettre les prescriptions de l’ordonnance qui vous a été remise. En cas d’intolérance à l’un des médicaments prescrits, contactez-nous rapidement.
LA DOULEUR
Il est normal de ressentir une gêne après une intervention chirurgicale. Sachez qu’il est plus facile de prévenir la douleur que de la traiter une fois qu’elle est installée.
C’est pour cette raison qu’il est préférable de prendre une première dose d’antalgique avant même la fin de l’anesthésie et de continuer les prises systématiquement les premiers jours, sans attendre que la douleur ne revienne.
LES SAIGNEMENTS
Ils peuvent durer de quelques heures à quelques jours après l’intervention chirurgicale. La présence de saignements modérés ne doit pas vous inquiéter. Pour y faire face, appliquez une compresse propre au niveau du saignement et mordez-la pendant 10 à 30 minutes.
Si le saignement persiste malgré tout, contactez le cabinet. Évitez également de cracher les premiers jours car cela peut déclencher un saignement.
LES ŒDÈMES (GONFLEMENTS) ET LES HÉMATOMES
Ils sont fréquents et parfois impressionnants. Les œdèmes peuvent être prévenus en appliquant une poche de glace sur la joue (en l’isolant de la peau) pendant une trentaine de minutes, en la retirant de temps en temps.
Les œdèmes et les hématomes disparaissent progressivement dans les jours qui suivent.
À SAVOIR
L’alimentation doit être froide ou tiède pendant les 24 premières heures. Une alimentation trop chaude risque de faire saigner la plaie et de perturber la cicatrisation.
Si vous avez du mal à mastiquer les premiers jours, adoptez une alimentation molle.
Si l’os au niveau du plancher sinusien montre une épaisseur insuffisante pour placer un implant, un comblement de sinus sera réalisé.
Le volume osseux disponible pour placer les implants est évalué grâce à des techniques d’imagerie en 3D qui quantifient la hauteur et l’épaisseur d’os disponibles dans la zone à implanter. En cas d’insuffisance l’intervention est alors proposée.
Lors de la mise en place d’implants dentaires au niveau des molaires supérieures, le chirurgien est souvent confronté à un manque de volume osseux.
RECOMMANDATIONS AVANT L’INTERVENTION
Le bilan de santé devra être mis à jour afin d’enregistrer d’éventuelles modifications depuis la dernière visite.
Le patient devra veiller à bien prendre le traitement préopératoire.
Un détartrage sera éventuellement effectué.
CONSIGNES À RESPECTER PENDANT LES JOURS SUIVANT L’OPÉRATION
Suivre scrupuleusement les prescriptions médicales (antalgiques, anti-inflammatoires…).
Appliquer pendant 48 heures une poche de glace sur la joue du côté opéré, afin de prévenir ou diminuer un éventuel œdème.
Privilégier une alimentation tiède pendant les 8 jours après l’opération.
Ne pas faire de sport ou d’excès jusqu’au retrait des fils. Éviter notamment de faire de la plongée sous-marine ou certaines activités comme jouer d’un instrument à vent.
Ne pas voyager en avion.
Dormir la tête légèrement surélevée durant les jours qui suivent l’intervention.
Éternuer la bouche ouverte après l’intervention, et en aucun cas se moucher.
QUE FAIRE EN CAS DE SAIGNEMENT OU D’ŒDÈME ?
Un saignement de nez est possible. Pour le maîtriser, il faut utiliser des tampons spécifiques disponibles en pharmacie. De plus, il est nécessaire se rincer les narines avec du sérum physiologique.
Un œdème et un hématome peuvent apparaître du côté opéré quelques jours après l’intervention. Cette réaction est normale, aussi n’hésitez pas à prolonger l’utilisation de la poche de glace.
À SAVOIR
En cas de saignement ou d’écoulement anormal par le nez ou la bouche, prenez contact avec votre chirurgien-dentiste.
Une visite de contrôle à quinze jours sera prévue.
La méthode MIMI®-Flapless (Méthode d’Implantation Minimalement Invasive) désigne une technique de chirurgie implantaire sans ouverture de la gencive.
À la différence des techniques d’implantologie dentaire conventionnelles, la technique Flapless consiste à mettre en place les implants par le biais d’un forage effectué directement dans l’os de la gencive. La taille de cette ouverture circulaire, de quelques millimètres environ, correspond au diamètre du futur implant. Il n’y a donc pas de décollement de la muqueuse gingivale pour accéder au site implantaire osseux.
AVANTAGES
Intervention plus courte.
Peu ou pas de saignement.
Pas de points de suture.
Peu ou pas de douleur.
Cicatrisation rapide.
LIMITES
Nécessite une bonne qualité osseuse.
Demande un volume osseux suffisant en hauteur et en largeur.
La difficulté de cette technique réside dans le manque de visibilité pré-opératoire.
Des examens osseux pré-implantaires approfondis, dont un sondage de la muqueuse, sont nécessaires pour donner un maximum d’informations avant d’intervenir sur le futur site implantaire.
À SAVOIR
Cette technique évoluée présente des avantages et un certain nombre de contre-indications. Votre praticien choisira la solution la mieux adaptée à votre cas personnel.
20 millions de personnes souffrent d'édentation partielle ou totale, 400 000 implants dentaires sont posés annuellement. Presque tout le monde peut se faire poser des implants, cependant l'indication doit répondre à des critères anatomiques, médicaux et prothétiques très précis. C'est désormais une spécialité en pleine expansion qui se réclame de sa réussite.
Qu'est-ce qu'un implant?
L'implant dentaire est une racine artificielle sur laquelle vient se fixer une couronne remplaçant ainsi la dent. Sous forme d'une vis, il est fabriqué dans un matériau biocompatible de type titane.
Le pilier prothétique : pièce en titane vissée sur l'implant sur laquelle sera fixée la couronne.
Dans quels cas s'orienter vers des implants ?
Remplacer une dent isolée
L'implant remplace la racine naturelle de la dent manquante et sert de support à la couronne.
Remplacer plusieurs dents
Plusieurs implants sont posés, sur lesquels sont fixés les bridges. A l'instar d'une racine naturelle, l'implant sert de support au au bridge.
Remplace toutes les dents
Dans ce cas, les implants permettent de fixer un bridge (scellé ou vissé) ou de stabiliser une prothèse amovible(système locator, Iso-Post ou barre).
Le traitement par implants se déroule généralement en 5 étapes :
La phase d'entretien, de faisabilité et de planification. Le patient est informé du diagnostic, des choix thérapeutiques, de la durée et du coût du traitement.
L'intervention chirurgicale : Sous anesthésie locale, les implants dentaires sont insérés dans l'os. La gencive est ensuite refermée et suturée.
La phase de cicatrisation ("ostéo-intégration") : L'os se soude autour de l'implant pour pouvoir supporter la mise en place de nouvelles dents et assurer une parfaite stabilité.
La phase prothétique : Une couronne, fabriquée sur mesure, est fixée sur l'implant par l'intermédiaire d'un pilier.
La phase de suivi et soins professionnels : Des contrôles réguliers assurés par le dentiste ainsi qu'une bonne hygiène bucco-dentaire du patient sont essentiel pour éviter toute complication éventuelle.
La prothèse amovible sur implants permet de stabiliser une prothèse amovible totale (dentier) en la fixant sur des implants prévus à cet effet. C’est un choix particulièrement intéressant pour les patients qui doivent porter une prothèse complète mais qui ne peuvent bénéficier d’une prothèse fixe sur de nombreux implants, que ce soit pour des raisons anatomique (volume osseux insuffisant) ou économique.
PRINCIPES
Une fois le dispositif choisi, 2 à 4 implants sont mis en place lors d’un premier rendez-vous. Après une période d’ostéointégration d’environ 3/4 mois, le dispositif est mis en charge. La partie de la prothèse qui est en contact avec la gencive est évidée afin d’y fixer les attaches. "Confort, stabilité et efficacité de la mastication."
Stabilisation des prothèses amovibles complètes
SYSTÈMES D’ATTACHEMENT
Il existe différentes sortes d’attachement pour fixer la prothèse. Les plus fréquents sont :
Un dispositif de boutons-pression : La prothèse se clipse alors directement sur les implants dentaires avec une partie mâle vissée sur l’implant, et une partie femelle placée dans la résine de la prothèse (comme avec un bouton-pression). Il est aussi possible de doser la résistance du bouton-pression. Ce dispositif est utilisé pour les deux mâchoires, mais principalement pour le maxillaire inférieure ou si la zone de contact entre la gencive et l’appareil est insuffisante. Il apporte une bonne protection contre les forces de retrait.
La barre d’Ackerman : Les implants sont reliés par une barre qui assure la contention des piliers et la tenue de la prothèse. La prothèse est alors fixée sur cette barre. Le dentier comporte des attaches ou cavaliers qui viennent se clipser sur la barre. Cette réalisation est intéressante pour le maxillaire inférieur. L’esthétique et la fonction sont assurées. Il faut toutefois penser à remplacer les attachements pour toujours assurer la stabilité de l’appareil.
À SAVOIR
Ne restez pas avec une prothèse inconfortable, des solutions peuvent vous être proposées.
Les prothèse amovibles transitoires, comme les prothèses complètes d’usage, peuvent bénéficier de systèmes de rétention sur implants.
La péri-implantite est une maladie infectieuse qui entraîne une inflammation des tissus entourant un implant.
QU'EST-CE QU'UNE PÉRI-IMPLANTITE ?
Tout comme les tissus porteurs de la dent naturelle (l’os et la gencive), les structures supportant l’implant d’une dent artificielle peuvent souffrir d’une inflammation chronique. Cette maladie porte le nom de parodontite lorsqu’il s’agit d’une dent et de péri-implantite en cas d’implant.
Principalement causée par une invasion microbienne, autour et à l’intérieur des tissus péri-implantaires, cette infection, si elle n’est pas traitée, conduit à une perte de tissus osseux, puis de l’implant.
FACTEURS DE RISQUE
Patients fortement sensibles aux parodontites.
Fréquence plus importante chez les patients fumeurs que non-fumeurs.
Hygiène bucco-dentaire mal adaptée ou insuffisante.
Présence de diabète.
COMMENT LA PÉRI-IMPLANTITE SE MANIFESTE-T-ELLE ?
Rougeur et gonflement de la gencive autour de l’implant.
Parfois, mais pas toujours, des petites douleurs ou une sensation lancinante.
Saignement au brossage.
À la pression, apparition d’une goutte blanche de pus.
TRAITEMENT DE LA MALADIE PÉRI-IMPLANTAIRE
Le premier geste est d’éviter qu’elle n’apparaisse, en suivant une hygiène bucco-dentaire rigoureuse : brossage, passage de brossettes interdentaires, suivi régulier chez le dentiste.
Pour une péri-implantite débutante, renforcer immédiatement l’hygiène buccale avec également, selon prescription, gel désinfectant, bains de bouche et antibiotiques si nécessaire.
Éviter le jet dentaire qui pourrait injecter profondément les bactéries plutôt que les enlever !
Si les bactéries demeurent longtemps sur l’implant, l’inflammation, d’abord inoffensive, peut également attaquer l’os : un cratère étroit et infecté se forme, appelé « poche ». L’objectif du traitement sera alors d’assainir cette poche afin d’obtenir sa fermeture.
À SAVOIR
Si la péri-implantite n’est pas traitée correctement, il y a de forts risques que les dents adjacentes et les autres implants en soient affectés à leur tour.
Toute maladie parodontale doit être traitée avant de prévoir une pose d’implant.
Technique chirurgicale spécifique permettant de placer une prothèse provisoire fixe immédiatement après la pose de l’implant.
Dans la majorité des situations cliniques, il est nécessaire d’attendre de 2 à 6 mois avant de fixer une prothèse sur un implant. C’est le délai nécessaire pour l’obtention de « l’ostéointégration ». Pour obtenir cette intégration à l’os, l’implant ne doit pas être sollicité durant cette période critique, sous peine de risque d’échec.
Dans certains cas favorables, il est cependant possible de placer une prothèse fixe provisoire très rapidement sur l’implant : c’est la mise en charge immédiate.
Une situation se prête particulièrement à cette mise en charge : celle des dents antérieures visibles lorsqu’on sourit.
Il est possible de mettre en place une dent provisoire sur l’implant lorsqu’une dent antérieure est à remplacer et que les conditions osseuses le permettent.
Pour cela, il faut :
Une excellente stabilité de l’implant au moment de son placement.
Ne pas mordre sur la dent provisoire pendant une période de 2 à 6 mois, c’est-à-dire durant l’intégration osseuse. La dent prothétique est d’ailleurs prévue comme étant légèrement plus petite afin d’éviter tout contact avec les dents antagonistes.
AVANTAGES
Fixation de la prothèse implanto-portée quelques heures après la pose de l’implant ou a la fin de la chirurgie.
Rétablissement rapide des besoins esthétique et fonctionnel.
Réduction des séances nécessaires au traitement et au suivi post-opératoire.
Suppression de la crainte d’une période d’édentement lors de la pose d’un implant.
Absence de gêne liée à l’instabilité d’une prothèse provisoire amovible.
À SAVOIR
L’objectif de la mise en charge immédiate n’est pas de mastiquer tout de suite sur la prothèse mais d’apporter une solution de confort et un aspect esthétique.
Chaque fois que cette intervention est envisageable, elle permet de gagner du temps en conservant le même taux de succès à la pose de l’implant.
Si le taux de réussite des implants est aujourd’hui incontesté, leur durée de vie dépend néanmoins d’un entretien minutieux et d’une surveillance attentive.
APRÈS LA POSE D’IMPLANT
La réussite du traitement implique un soin méticuleux quotidien de votre part ainsi qu’un suivi régulier au cabinet pour contrôler votre santé gingivale et le niveau d’os autour de vos implants.
La maintenance implantaire permet de détecter le plus précocement possible d’éventuelles complications : perte osseuse autour de l’implant, perte de gencive ou mobilité de l’implant.
LES COMPLICATIONS IMPLANTAIRES
Les complications infectieuses : comme pour les racines des dents, les implants subissent des « agressions » externes (bactéries, aliments acides...). Il peut alors y avoir une perte du tissu de la dent, c’est ce que l’on appelle la péri-implantite. Il s’agit un phénomène infectieux causé entre autres par un nettoyage insuffisant autour des implants.
Les complications mécaniques : plus rares, ces complications s’apparentent à des fractures des implants eux-mêmes, ou des vis qui servent à fixer la prothèse dans l’implant.
PRÉVENTION DES COMPLICATIONS
La prévention des complications infectieuses passe par un nettoyage soigneux de la jonction gencive / implant, au moins deux fois par jour, avec un brossage minutieux conjuguant la brosse à dents et des instruments de soins interdentaires (fil dentaire ou de préférence brossette interdentaire).
Il doit être associé à un nettoyage professionnel au cabinet, une ou plusieurs fois par an, en fonction des recommandations adaptées à votre cas.
La prévention des complications mécaniques passe par un contrôle régulier de l’occlusion, c’est-à-dire par un réglage précis des contacts entre les dents. Ces ajustements sont réalisés par de légers meulages de dents ou des prothèses implantaires.
À SAVOIR
Les implants sont parfaitement bien intégrés, sans aucun risque d’allergie et demeurent pérennes avec une hygiène bucco-dentaire quotidienne.
Le nettoyage professionnel au cabinet est déterminant pour la préservation de vos implants. Il permettra d’éliminer les dépôts de plaque dentaire ou de tartre aux endroits auxquels vous n’avez pas accès.
Après la pose d’un implant dentaire, les suites opératoires (gêne, hématome, douleur éventuelle) sont prises en charge de manière adaptée à chacun.
QUELLES SONT LES SUITES OPÉRATOIRES ?
Une douleur : elle dépend principalement de l’importance de l’intervention, c’est-à-dire du nombre d’implants posés dans la séance et de la durée de celle ci. Par ailleurs, la douleur post-opératoire est très variable d’une personne à une autre. De façon générale, pour la mise en place de 1 ou 2 implants, la douleur est nulle ou faible. Pour des interventions plus importantes, une gêne est à prévoir pendant quelques jours.
Un œdème : il s’agit d’un gonflement de la gencive et de la joue lié à la réaction inflammatoire qui suit toute intervention chirurgicale. Il est souvent présent de façon très légère. Dans certains cas, il peut s’avérer plus important.
Un hématome : il est dû à un saignement interne qui persiste de façon transitoire après l’intervention et survient occasionnellement. Lorsqu’il est étendu, il peut paraître impressionnant mais il est rarement inquiétant.
Lorsque ces suites opératoires vous semblent supérieures aux prévisions de votre chirurgien-dentiste, n’hésitez pas à le lui signaler rapidement afin de détecter une éventuelle complication.
GESTION DU STRESS ET DE LA DOULEUR
Le stress et la douleur liés à une pose d’implant dentaire peuvent être prévenus et traités de façon efficace grâce à une prescription bien adaptée, en adéquation avec votre état de santé et l’importance de l’intervention prévue.
À SAVOIR
Suivez bien les conseils post-opératoires donnés et n’attendez pas les premiers signes de douleur pour commencer le traitement.
Si vous ne supportez pas les médicaments prescrits ou s’ils ne vous semblent pas assez efficaces, nous modifierons le traitement.
Afin de garantir un bon ancrage, les implants doivent être mis en place dans un volume osseux suffisant, augmenté si nécessaire par une greffe.
Le volume osseux disponible pour placer les implants est évalué grâce à des techniques d’imagerie en trois dimensions qui permettent de quantifier la hauteur et l’épaisseur d’os disponibles dans la zone à implanter. Les examens les plus classiques pour une analyse du volume osseux des mâchoires sont le scanner et le Cone Beam (radio panoramique en 3 dimensions). Ces examens radiographiques ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale.
COMMENT LA GREFFE OSSEUSE SE DÉROULE-T-ELLE ?
Il existe différents types de greffes osseuses. En fonction du type de greffe réalisé, l’intervention peut se dérouler au cabinet ou en clinique, sous anesthésie locale ou générale. Dans tous les cas, l’intervention est effectuée dans des conditions très strictes d’asepsie du bloc opératoire.
De façon générale, on distingue deux types de greffes osseuses :
Les autogreffes : l’os est prélevé chez la personne qui reçoit la greffe. L’os est le plus souvent pris sur la mâchoire, à proximité de la zone à greffer. Pour les greffes de plus grande étendue, l’os peut être prélevé au niveau du crâne.
Les greffes « sans prélèvement » : le défaut osseux peut alors être comblé par différents matériaux d’origine synthétique, humaine ou animale. Dans tous les cas, ces matériaux subissent une série de traitements leur garantissant une très haute sécurité d’utilisation.
QUELLES SONT LES SUITES DE L’INTERVENTION ?
Les suites d’une greffe osseuse dépendent de la nature et de l’étendue de la greffe.
Comme dans toute intervention chirurgicale, les greffes osseuses pré-implantaires sont suivies d’une période de cicatrisation, au cours de laquelle peuvent apparaître douleur ou gonflement.
À SAVOIR
Pour que cette période de cicatrisation se déroule dans les meilleures conditions, des prescriptions médicamenteuses et des conseils post-opératoires vous seront remis.
Lors de la mise en place d’implants dentaires au niveau des molaires supérieures, le chirurgien est souvent confronté à un manque de volume osseux.
NATURE DU GREFFON OSSEUX
Pour mettre en place le greffon, il faut réaliser un accès vers l’intérieur du sinus. Deux techniques principales sont décrites :
L’abord latéral : il permet de réaliser des greffes de volume important. Un accès est réalisé sur la paroi externe du sinus maxillaire permettant d’obtenir une large visibilité de la zone opératoire.
L’abord crestal (ou technique des ostéotomes) : cette technique est réservée aux greffes de volume réduit. Le matériau est poussé dans le fond du sinus par le puits de forage des implants.
Quatre étapes caractérisent cette technique de greffe :
Décollement de la gencive.
Accès au sinus maxillaire.
Soulèvement de la membrane.
Mise en place de la greffe.
Le greffon se résorbera et sera remplacé par l’os nouvellement formé entraînant un épaississement du plancher sinusien. En fonction de la situation, les implants peuvent être mis en place simultanément à la greffe osseuse ou de manière différée.
CONTRE-INDICATIONS AU SINUS LIFT
Les contre-indications au sinus lift sont rares. Comme avant toute intervention chirurgicale, l’état de santé du patient sera contrôlé au préalable. L’état du sinus doit également faire l’objet d’une attention particulière et, en cas de doute, un avis ORL sera demandé.
SUITES OPÉRATOIRES
Les suites opératoires du sinus lift sont le plus souvent simples et peu douloureuses. Un œdème, un léger saignement et un hématome peuvent apparaître. Dans tous les cas, le suivi de la prescription et des conseils de votre chirurgien-dentiste est impératif.
À SAVOIR
Les premières semaines, évitez de solliciter la zone opérée.
Un tabagisme installé reste une contre-indication.
Si le volume osseux d’une zone édentée s’est réduit, il sera alors proposé une greffe osseuse permettant ensuite la pose d’un implant.
ZONES DE PRÉLÈVEMENT DU GREFFON / GREFFE AUTOGÈNE
Lorsque le volume d’os à prélever est relativement faible, les sites de prélèvement privilégiés sont le menton et la zone située au niveau des molaires inférieures. Si le volume d’os à prélever est plus important, l’os peut être prélevé sur d’autres zones, notamment au niveau du crâne.
TABAC ET GREFFES D’APPOSITION
Chez les patients non fumeurs, le taux de succès de ces greffes est élevé. En revanche, de nombreuses complications ont été rapportées chez les fumeurs, ce qui pousse souvent à ne pas leur proposer cette technique.
SUITES OPÉRATOIRES
Comme après toute intervention chirurgicale, peuvent apparaître :
Un œdème.
Un léger saignement.
Un hématome.
Dans tous les cas, le suivi de la prescription et des conseils de votre chirurgien est impératif.
À SAVOIR
Les éléments osseux peuvent venir du patient lui-même (autogreffe) ou d’une banque de tissus (allogreffe).
Dans ce cas, la traçabilité du greffon est établie de manière rigoureuse.
Un implant dentaire est assimilable à une racine artificielle. Il se présente sous la forme d’une vis en titane placée dans l’os de la mâchoire.
QUAND POSE-T-ON UN IMPLANT ?
Un implant peut être mis en place immédiatement après l’extraction d’une dent, ou après la cicatrisation de l’os et de la gencive. L’acte chirurgical est souvent simple et peu douloureux. Il se fait sous anesthésie locale, dans la plupart des cas, comme pour le traitement d’une carie.
La prothèse définitive est réalisée après intégration de l’implant au niveau de l’os (dans un délai de 2 à 6 mois). Dans certaines conditions, une prothèse provisoire peut être mise en place immédiatement après la pose de l’implant.
INDICATIONS
La pose d’un implant dentaire s’adresse à une très large majorité de personnes, à partir de 18 ans et à tout âge, sous réserve que le volume et la qualité de l’os de la mâchoire soient suffisants.
Ces paramètres sont généralement évalués à l’aide d’un scanner ou d’un Cone Beam. Lorsque le volume d’os est insuffisant, il est possible de recourir à une greffe osseuse préalable. Il est également important que les dents voisines et les gencives soient saines.
Une seule dent absente peut déstabiliser toute la bouche. Si elle n’est pas remplacée, c’est le premier pas vers un processus de déchaussement ou d’édentation multiple.
IMPORTANT
Un questionnaire médical préalable à la pose d’implants sera à remplir par vos soins afin de connaître votre état de santé général.
CONTRE-INDICATIONS
Visite préalable et questionnaire médical permettront d’écarter d’éventuelles contre-indications. Ainsi seront pris en compte le risque d’endocardite infectieuse (infection de la paroi du coeur par des bactéries pouvant provenir de la bouche) ou encore l’irradiation de la face.
Les contre-indications relatives les plus fréquentes sont une mauvaise hygiène bucco-dentaire, la consommation de tabac, un diabète non équilibré ou encore la prise de médicaments anticoagulants...
À SAVOIR
L’implant dentaire permet de remplacer une ou plusieurs dents sans affecter les autres dents de la cavité buccale. Il offre une prothèse à la fois fixe et confortable. Les implants peuvent avoir une durée de vie de plusieurs dizaines d’années.
Le titane utilisé est le matériau de choix car il associe compatibilité biologique et bonne résistance mécanique.
Comme pour les dents, une hygiène rigoureuse et un suivi régulier sont nécessaires pour le maintien en bonne santé de vos implants dentaires. L’utilisation d’une brossette interdentaire est également recommandée pour nettoyer les zones les moins accessibles par votre brosse à dents.